Pourquoi la Lune semble-t-elle se transformer nuit après nuit, captivant à la fois curieux et scientifiques ?
Tout observateur qui lève les yeux vers le ciel nocturne ces derniers jours aura remarqué la timide luminosité croissante de la Lune. S’agit-il simplement d’un effet d’optique, ou bien y a-t-il un cycle précis à l’œuvre ? Selon la NASA, la réponse réside dans un ballet de 29,5 jours, segmenté en huit phases distinctes. Mais pourquoi la Lune se fait-elle si discrète certains soirs, puis resplendit-elle de tout son éclat quelques semaines plus tard ?
En ce 26 juillet, nous ne pouvons discerner qu’un mince croissant de lumière – seulement 4 % de la surface lunaire visible. Est-ce frustrant pour les amateurs d’astronomie équipés de jumelles ou de télescopes ? Oui : même les plus curieux devront patienter, car il n’y a pour l’instant rien à observer sur le sol lunaire. Cette phase dite de « croissant croissant » marque tout juste le deuxième jour du cycle. Faut-il donc attendre des semaines pour contempler de nouveau la « pleine Lune » ?
Rendez-vous est donné au 9 août pour la prochaine pleine Lune, la précédente datant du 10 juillet. Ce calendrier millimétré interroge : d’où provient cette régularité et pourquoi semble-t-elle si fondamentale pour nombre de cultures et de calendriers à travers l’Histoire ?
Les phases de la Lune rythment notre ciel, mais en comprenons-nous tous les secrets et les enjeux ?
Entrons dans le secret de la mécanique céleste : les phases de la Lune ne sont autres qu’un jeu d’orientation entre le Soleil, la Terre et la Lune elle-même, définissant l’aspect que revêt notre satellite depuis notre planète. Même si la Lune tourne autour de la Terre, c’est toujours la même face que nous contemplons. Mais ce qui change, c’est la portion éclairée par le Soleil au fil de son orbite. Saviez-vous qu’il existe huit phases principales, de la Nouvelle Lune, totalement invisible, à la magnifique pleine Lune ?
Tour à tour, le croissant croissant, le premier quartier, le gibbeux croissant, la pleine Lune, puis le gibbeux décroissant, le dernier quartier et enfin le croissant décroissant composent ce cycle. Chacune porte ses propres mystères et offre un spectacle différent, même si parfois, l’œil le plus affuté peine à y déceler la moindre nuance dans le ciel sombre.
Face à cette chorégraphie cosmique, une question demeure : en dehors de la contemplation, quels secrets scientifiques, calendaires ou même culturels la Lune continue-t-elle de révéler au fil de ses métamorphoses ?
Source : Mashable




