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Tesla teste-t-elle les limites de la législation avec ses robotaxis en Californie ?

Le lancement par Tesla d’un service de robotaxi à San Francisco est-il en train de contourner les lois californiennes régissant les véhicules autonomes ? Depuis l’annonce de Business Insider sur une mise à disposition ultra-restreinte du service ce week-end, une question persiste : Tesla joue-t-elle avec les limites du système réglementaire pour accélérer ses ambitions dans le domaine du transport autonome ?

Alors que les propriétaires de Tesla s’apprêtent à recevoir des invitations pour tester cette nouveauté, peu d’informations filtrent sur l’assise légale réelle de cette expérimentation. Selon les réglementations californiennes, chaque étape — essai avec conducteur, essai sans conducteur, mise en service sans conducteur — requiert un permis distinct. Or, à ce jour, Tesla ne dispose que de l’autorisation de procéder à des tests AV avec un opérateur humain derrière le volant. Pourquoi la société d’Elon Musk n’a-t-elle pas demandé de permissions plus avancées, alors que d’autres comme Waymo ou Mercedes-Benz l’ont fait ?

La confusion ne s’arrête pas là. Le California Public Utilities Commission (CPUC), responsable des aspects commerciaux et du transport de passagers, est formel : Tesla ne possède aucun des permis nécessaires pour offrir un service de transport autonome payant ou non. Même avec un chauffeur humain à bord, la société n’a pas le droit d’opérer une telle flotte. Que risque Tesla en persistant sur cette voie ? Jusqu’où la marque entend-elle pousser son lobbying ?

Malgré la communication de Tesla, la légalité de ses robotaxis en Californie semble plus fragile que jamais.

Cette précipitation californienne survient alors que Tesla fait face à une double bataille juridique : la DMV poursuit son fabricant pour avoir surestimé les capacités de conduite autonome de ses véhicules, et la société comparaît également après des décès liés à son système Autopilot. Pourquoi lancer une expérimentation dans un climat aussi trouble ? Est-ce la pression des marchés ou une volonté d’imposer de facto un état de fait aux autorités ?

L’expérience menée à Austin depuis un mois offre-t-elle un modèle ? Le service est limité à quelques véhicules dans le centre-ville et nécessite toujours un opérateur capable d’intervenir à tout moment. Ces « robotaxis » tiennent-ils vraiment les promesses de Musk, souvent jugées irréalistes ? Les données sur le nombre d’interventions humaines restent d’ailleurs obscures, laissant planer le doute sur la maturité technologique réelle de Tesla dans ce domaine.

La promesse d’une autonomie sans faille, d’ici à la conquête de nouveaux états comme la Floride et l’Arizona, ne semble pas près d’être tenue. Quelles seront les conséquences pour Tesla si ses pratiques enfreignent ouvertement les réglementations des États où elle souhaite s’implanter ? Et surtout, quel impact cette stratégie de contournement pourrait-elle avoir sur la confiance des utilisateurs et la réputation du géant californien ?

En misant sur le fait accompli, Tesla prend-elle le risque de mettre en péril l’avenir du robotaxi aux États-Unis ?

Source : Techcrunch

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