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Credits image : Pawel Czerwinski / Unsplash

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Adobe révolutionne-t-il vraiment la création avec l’IA dans Photoshop ?

Que se passe-t-il vraiment dans les coulisses d’Adobe, alors que l’entreprise multiplie ses annonces d’innovations basées sur l’intelligence artificielle pour Photoshop ? S’agit-il d’une réelle révolution ou d’une simple opération marketing destinée à rassurer les créatifs face à la montée en puissance des concurrents ? Les annonces récentes invitent à s’interroger sur le futur des métiers de l’image.

L’ajout de fonctionnalités dopées à l’IA, comme l’agrandissement génératif d’images jusqu’à 8 mégapixels, soulève aussitôt une question : devient-il désormais possible — et crédible — de restaurer des photos anciennes ou de transformer un cliché banal en une impression grand format sans perte de qualité ? Adobe promet d’adopter ces outils aussi bien pour l’impression que pour l’adaptation multicanale, mais quels sont les biais, limites ou risques de telles transformations automatisées ?

Autre annonce : la fonctionnalité « Harmonize », héritée du projet Perfect Blend, qui ajuste ombres, couleurs et éclairages lors de l’incrustation d’un objet dans une scène. Mais peut-on vraiment « tromper l’œil » et garantir un réalisme à toute épreuve, ou ne risque-t-on pas de voir se multiplier des images standardisées, uniformisées par le prisme d’un modèle IA ? Et pour le photographe, le designer ou le simple utilisateur, s’agit-il d’une avancée libératrice ou d’un nivellement par le bas ?

La promesse de l’IA dans Photoshop découle-t-elle sur une créativité décuplée ou sur une standardisation artificielle des images ?

Évolution intéressante également : la refonte de l’outil de suppression d’objets, censé être plus précis et générer moins « d’artefacts » gênants. Mais, comme l’a montré une démonstration faite à TechCrunch, même les versions précédentes pouvaient donner des résultats absurdes, remplaçant ce qui devait disparaître par des zones incohérentes. Jusqu’où peut-on faire confiance à l’algorithmique pour effacer proprement le passé d’une image ?

En dehors de ces nouveautés, Adobe mise aussi sur de l’optimisation organisationnelle, permettant de mieux gérer le partage d’assets et le choix de la version du modèle Firefly. Mais derrière cette vision, n’assistons-nous pas à une multiplication de couches technologiques qui risquent d’alourdir — voire de complexifier — les flux de travail, plutôt que de vraiment les simplifier ?

Au sein d’Adobe, la direction présente ces initiatives comme une réponse directe aux attentes des créatifs : gain de temps, réduction des tâches fastidieuses, et même élimination de certaines « frictions » du quotidien numérique. Toutefois, cette vision soulève une nouvelle interrogation : l’artiste ne risque-t-il pas — à force d’assistance — de perdre son contrôle ou sa singularité ?

À l’heure où toutes ces innovations sont disponibles en bêta pour Photoshop sur desktop, web, et même dans sa version iOS, une dernière question s’impose : jusqu’où sommes-nous prêts à laisser l’IA façonner nos images, et comment préserver une créativité authentique dans un univers de plus en plus généré ?

Source : Techcrunch

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