Qui se cache réellement derrière la lune que nous voyons presque chaque soir, et pourquoi son apparence fluctue-t-elle de manière aussi régulière dans notre ciel ? Voilà une question qui traverse les âges, alors que la lune, discrète mais présente, tisse son ballet autour de la Terre. Mais que voient les astronomes ce soir, et comment anticiper les prochaines phases de ce satellite emblématique ?
Nous sommes au deuxième jour du cycle lunaire, cette séquence de huit phases qui ne dure que 29,5 jours environ. Mais pourquoi la lune ne nous montre-t-elle jamais la même face éclairée ? Quel phénomène explique que, certains soirs, elle semble presque invisible, alors qu’à d’autres moments c’est un disque lumineux qui nous captive ? D’après la NASA, la clé réside dans la façon dont le Soleil éclaire la lune selon sa position autour de la Terre. Ce soir, 25 août, la lune n’est éclairée qu’à 5 % : c’est la phase du croissant croissant, un mince sourire lumineux perceptible seulement par les plus attentifs.
Est-ce que cela vaut la peine de sortir ses jumelles ou son télescope actuellement ? Hélas, les amateurs devront patienter quelques jours : bien que le cycle ait débuté il y a deux jours, la lumière est encore trop timide pour révéler quoi que ce soit de remarquable à la surface lunaire. Mais alors, à quelle date pourra-t-on enfin contempler une pleine lune spectaculaire ?
La lune suit un cycle de 29,5 jours, et chacune de ses huit phases fascine autant qu’elle intrigue les observateurs.
Le prochain rendez-vous avec la pleine lune, cette nuit mythique où notre satellite exposera sa face la plus brillante, est fixé au 7 septembre. Pour mémoire, la précédente pleine lune s’est produite le 9 août. Entre ces événements, un ballet complexe s’opère : croissant, quartiers, gibbousses… Mais d’où proviennent ces noms poétiques et à quoi correspondent-ils vraiment ? Le secret tient dans la mécanique céleste. Toujours selon la NASA, tout dépend du jeu d’angles entre le Soleil, la Terre et la lune, ainsi que du fait que nous observons toujours la même face — bien que son éclairage change sans cesse.
Ces huit phases lunaires défilent avec constance : nouvelle lune (invisible, la face tournée vers nous reste sombre), croissant croissant (fin liseré lumineux à droite), premier quartier (moitié droite éclairée), gibbousse croissante (presque pleine, mais pas tout à fait), puis la célèbre pleine lune (disque intégralement visible). Suivent alors la gibbousse décroissante, le dernier quartier, puis le croissant décroissant, qui annonce le prochain renouveau du cycle. L’ordre peut paraitre anodin, mais n’est-il pas révélateur de nos envies de repères et de notre besoin de comprendre l’ordre de la nature ?
Pourquoi, alors, la lune exerce-t-elle une telle fascination collective, et comment cette mécanique céleste influe-t-elle sur nos nuits, notre calendrier ou même certaines traditions culturelles ? Entre science et imaginaire, la lune n’en finit pas de soulever des questions.
Finalement, si chaque phase lunaire nous offre un spectacle différent, ne faudrait-il pas aussi s’interroger sur l’impact de notre observation moderne – entre données de la NASA, applications et réseaux sociaux – sur notre rapport, presque ancestral, à ce satellite ?
Source : Mashable




