La Lune disparaît-elle chaque soir un peu plus ? En levant la tête le 10 septembre, un œil curieux pourrait se demander pour quelles raisons la portion visible de notre satellite naturel se réduit un peu chaque nuit. À quoi assistons-nous vraiment ? Simple jeu de cache-cache cosmique ou processus bien connu des astronomes ?
Le phénomène que nous observons résulte de l’un des cycles les plus fascinants du système solaire : le cycle lunaire. Mais pourquoi la Lune change-t-elle d’apparence de façon aussi régulière ? La NASA, référence imparable dans ce domaine, nous apprend que la succession des phases lunaires s’étale sur environ 29,5 jours. Huit phases, huit visages différents pour la reine de la nuit, modelés par l’éclairage du Soleil sur la surface lunaire en perpétuelle orbite autour de la Terre.
Mais quelle est l’étape actuelle du spectacle céleste ? Ce 10 septembre, selon la NASA’s Daily Moon Observation, la Lune arbore le stade « Gibbeuse décroissante », affichant encore 90 % de sa lumière. Même si elle est en train de s’effacer dans l’obscurité, nombre de détails restent à scruter, à l’œil nu ou armé de jumelles, voire d’un télescope : cratères, mers lunaires, bassins mystérieux et même le site d’alunissage d’Apollo 11. N’est-ce pas là un terrain de jeu idéal pour les astronomes en herbe et les rêveurs d’espace ?
La progression des phases lunaires nous rappelle chaque mois que la Lune, loin d’être statique, orchestre un ballet complexe entre Soleil et Terre.
Pourtant, nombreux sont ceux qui attendent impatiemment le retour du grand spectacle : la Pleine Lune. Mais quand aura-t-elle lieu, cette prochaine nuit blanche sous l’astre lunaire au maximum de sa splendeur ? Rendez-vous est donné au 6 octobre. La dernière pleine lune, pour mémoire, remonte au 7 septembre. Ce rythme régulier, qu’a-t-il à nous révéler sur la mécanique céleste et l’influence de la Lune sur la vie terrestre ?
Mais que cache donc cette alternance de Pleine Lune, Croissant, Quartier et Nouvelle Lune ? D’où proviennent ces noms évocateurs, ces changements d’apparence, parfois imperceptibles, parfois spectaculaires ? La réponse se niche dans la position relative du Soleil, de la Terre et de la Lune. En réalité, la face lunaire que nous contemplons ne change jamais… mais sa portion éclairée, elle, se modifie continuellement, créant cette illusion de transformation perpétuelle.
En y regardant de plus près, quels sont les jalons de cette danse ? La Nouvelle Lune, quasi invisible, annonce chaque cycle. Puis vient le Croissant croissant, suivi du Premier Quartier, de la Gibbeuse croissante puis de l’apothéose : la Pleine Lune. Vient ensuite le temps de l’effacement : Gibbeuse décroissante, Dernier Quartier et enfin Croissant décroissant, jusqu’à la prochaine Nouvelle Lune. Notre fascination pour ce cycle est-elle due à son rythme régulier ou à son mystère inépuisable ?
Alors, la prochaine fois que vous lèverez les yeux vers la voûte céleste, vous demanderez-vous, comme tout bon explorateur du cosmos, ce que la Lune cherche à nous dire à travers ses phases changeantes ? N’est-il pas temps de redécouvrir la nuit en scrutant, avec un regard neuf, la chorégraphie de notre plus proche voisine ?
Source : Mashable




