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Mark Zuckerberg contre Mark Zuckerberg : qui possède vraiment son nom à l’ère des algorithmes ?

Comment un simple homonyme peut-il transformer la vie d’un avocat en un véritable casse-tête numérique et juridique ? L’histoire peu banale de Mark Zuckerberg, avocat en Indiana, soulève une question sur la toute-puissance des algorithmes de modération de Meta : peuvent-ils faire la différence entre une coïncidence d’état civil et une véritable usurpation d’identité ?

Depuis huit ans, Mark Zuckerberg, avocat spécialisé en faillite, se retrouve régulièrement bloqué par Facebook, la plateforme… dont le créateur n’est autre que Mark Zuckerberg, le célèbre PDG de Meta. Mais qui est vraiment victime dans cette affaire ? Le fondateur milliardaire ou cet avocat qui ne fait qu’exercer sous son vrai nom ? Les modérateurs automatisés du réseau semblent incapables de trancher, et à chaque suspension, l’avocat perd visibilité et argent : il a déjà investi plus de 11 000 dollars en publicité… sans remboursement après ses blocages.

Cette situation absurde pourrait prêter à sourire, mais pour l’avocat, la plaisanterie a assez duré. “Ce n’est pas drôle, surtout quand je perds mon argent” confie-t-il à la presse locale. La succession de suspensions, documentée auprès de Meta depuis 2017, fragilise son activité. Comment peut-on encore croire à l’équité d’un système lorsque la simple mention d’un nom vous condamne à prouver votre existence, encore et encore ?

Cette affaire met en lumière les dérives d’une modération automatisée qui, au nom de la sécurité, finit par nuire à de véritables utilisateurs légitimes.

Pour sortir de l’impasse, Mark S. Zuckerberg a décidé de porter plainte contre Meta. Son site personnel, “iammarkzuckerberg.com”, donne la mesure de la galère quotidienne d’un homme ordinaire portant un nom extraordinaire : refus de réservations, appels suspects, menaces, confusion permanente… Tout ça, à cause d’une identité partagée. Faut-il rappeler que l’avocat exerçait son métier alors que l’autre Mark n’était encore qu’un enfant ?

Loin du fantasme du simple plaignant, Mark S. Zuckerberg raconte comment sa vie professionnelle est régulièrement perturbée : voyages, conférences… même un chauffeur de limousine recruté à Las Vegas a provoqué l’émeute dans un aéroport simplement en tenant une pancarte à son nom ! Qui aurait cru que la notoriété du patron de Meta serait aussi un fardeau pour des anonymes ?

En plus des désagréments quotidiens—appels douteux, menaces ou demandes de “prêts d’argent“ qui ne lui sont pas destinés—la situation vire au cauchemar lorsqu’il s’agit de sa réputation numérique. Quand l’erreur algorithmique se mue en préjudice financier, jusqu’où une entreprise comme Meta est-elle prête à aller pour réparer les torts causés par ses propres robots ?

Meta assure “enquêter“ sur l’affaire, promettant que “ce problème de noms communs sera résolu“. Mais peut-on leur faire confiance, alors que l’algorithme s’emballe depuis tant d’années ? Pour Mark S. Zuckerberg, la seule certitude, c’est qu’il restera l’expert numéro un sur Google pour la recherche “Mark Zuckerberg bankruptcy“. À moins qu’un jour, l’autre Mark Zuckerberg ne fasse aussi appel à ses services ?

Au fond, ce duel ironique entre deux Mark Zuckerberg pose une question essentielle : dans une société gouvernée par des algorithmes, notre identité nous appartient-elle encore vraiment ?

Source : Techcrunch

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