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Credits image : Hederik Kolk / Unsplash

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Uber va-t-il vraiment transformer Munich en capitale européenne du robotaxi autonome ?

Le monde de la mobilité urbaine est-il sur le point de basculer à Munich ? En 2026, Uber et la startup chinoise Momenta devraient lancer des tests de robotaxis dans la capitale bavaroise, marquant ainsi la première étape européenne visible pour ces deux géants de la voiture autonome. Pourquoi Munich, et quelles ambitions nourrissent réellement ces acteurs de la tech internationale ?

Au printemps 2025, Uber a révélé son alliance stratégique avec Momenta, annonçant l’intégration progressive de véhicules sans chauffeur sur sa plateforme européenne. Mais sommes-nous vraiment prêts à confier nos rues, voire nos vies, à des voitures pilotées par des algorithmes ? Pourquoi démarrer par Munich, et quels critères ont poussé Uber à choisir cette ville emblématique de l’automobile ?

Momenta n’est pas un nom inconnu pour ceux qui suivent l’industrie des véhicules autonomes. Fondée en 2016 à Pékin, la startup multiplie depuis 2018 les essais de voitures sans conducteur sur le territoire chinois. Bien implantée sur son marché domestique, Momenta ambitionne désormais de convaincre les régulateurs allemands de la fiabilité de sa technologie — un défi de taille. L’Allemagne, avec ses exigences sévères en matière de sécurité, sera-t-elle réticente ou séduite par ces nouveaux venus asiatiques ?

Munich sera-t-elle le laboratoire où l’Europe testera (et adoptera ?) la révolution des robotaxis ?

La concurrence s’agite en toile de fond : Lyft s’allie à Baidu pour ses propres tests robotaxi européens, tandis qu’Uber multiplie ses partenariats à travers le monde — Waymo aux Etats-Unis, WeRide et Pony.ai au Moyen-Orient, Wayve à Londres. Est-ce la course technologique ou un simple effet d’annonce ? Que retenir de ces alliances tous azimuts qui donnent parfois l’impression d’une bataille d’influence plus que d’une vraie révolution des usages ?

Mais une question centrale demeure : la certification allemande. À ce stade, ni Uber ni Momenta ne semblent avoir finalisé le processus d’homologation nécessaire. Satisfont-ils déjà aux exigences sur le sol allemand ? Devons-nous craindre une résistance des régulateurs, ou verrons-nous l’Allemagne ouvrir largement ses routes aux navettes autonomes ? L’exemple des solutions ADAS de Momenta, déjà adoptées par Mercedes-Benz, BMW et Audi, suffira-t-il à rassurer les autorités et le public ?

En toile de fond, la logique commerciale d’Uber ne fait pas de pause : la société cherche à placer ses pions avant ses rivaux directs, tout en affirmant que les collaborations déjà engagées à l’international (comme à Abu Dhabi ou Riyad) représentent déjà un million et demi de trajets annuels. Se dessine-t-on là l’avènement d’un nouvel écosystème urbain, où la mobilité deviendra une question de plateforme plus que d’automobile traditionnelle ?

Enfin, reste à voir comment les usagers réagiront. Les Bavarois seront-ils prêts, dès 2026, à monter dans une voiture sans conducteur, même si un opérateur humain reste chargé de surveiller les premiers voyages ? Le succès de la mobilité autonome sera-t-il à la hauteur des promesses, ou se heurtera-t-il à la défiance du public et à l’intransigeance des régulateurs allemands ?

Munich se contentera-t-elle de n’être que le terrain d’essai d’une technologie venue de Chine – ou deviendra-t-elle le principal laboratoire européen de la mobilité autonome ?

Source : Techcrunch

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