a scooter parked on a sidewalk next to a wall

Credits image : Akshay Chauhan / Unsplash

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La mobilité de demain survivra-t-elle à la fin des aides et à la nouvelle volatilité politique ?

Comment le secteur de la mobilité va-t-il surmonter l’incertitude générée par la fin du crédit d’impôt fédéral sur les véhicules électriques, alors même que d’autres bouleversements frappent le monde des transports et de la tech ? Dans ce paysage mouvant, faut-il s’inquiéter de la pérennité des avancées dans les transports du futur ou simplement ajuster nos attentes ?

Il y a à peine un mois, une question brûlait les lèvres des experts : la suppression du crédit d’impôt de 7 500 dollars allait-elle précipiter la chute des ventes de véhicules électriques ? Les lecteurs semblaient convaincus que oui. Pourtant, les tout derniers chiffres réservent des surprises. Tesla, en perte de vitesse ces derniers trimestres, a battu un record historique avec près de 500 000 livraisons en trois mois – soit 29% de plus qu’au trimestre précédent. Coup de chance lié à l’échéance fiscale ou véritable appétit du marché ? Ford, GM, Hyundai, et Rivian n’échappent pas à la tendance et affichent également des ventes record. Mais la question demeure : ce boom n’est-il qu’un effet d’aubaine éphémère, ou annonce-t-il une évolution durable ?

Le spectre d’un ralentissement rôde déjà. La plupart des constructeurs s’interrogent sur la stratégie à adopter pour écouler les stocks alors que les modèles 2026 pointent à l’horizon. Rivian, plus prudent, révise déjà ses prévisions à la baisse. Peut-on vraiment éviter l’érosion des marges face à la pression des remises et à la volatilité du marché ?

La mobilité du futur avance sur une ligne de crête, entre opportunités à saisir et menaces à désamorcer : qui saura garder l’équilibre ?

Parallèlement, le tableau politique ajoute à la confusion. Le Département de l’Énergie américain a soudainement annulé 321 projets d’énergies propres pour un total de 7,56 milliards de dollars, frappant en particulier la Californie et d’autres États “bleus”. Derrière cette décision, des motivations politiciennes ? Certains prix, pourtant attendus dans ces États, ont résisté à la vague de suppressions, grâce à quel type d’influence ou d’alliances ? Une certitude : startups et entreprises innovantes ne peuvent plus toujours compter sur l’État comme partenaire fiable.

Côté investissements, Toyota surprend en annonçant 1,5 milliard de dollars consacrés aux startups, du stade de l’invention à la maturité. Preuve que l’écosystème reste dynamique, même si la prudence s’impose : Einride, spécialiste suédois des camions autonomes, lève 100 millions – bien moins que les 500 millions précédemment obtenus. Faut-il lire dans ce “recalibrage” le signe d’un secteur qui se prépare à des temps plus incertains, où l’argent facile est désormais moins abondant ?

Et ce ne sont pas les secousses qui manquent : DoorDash accélère sur la robotisation de la livraison, Amazon relance ses drones après un crash, tandis que le crash boursier de Faraday Future ou la cyberattaque ayant touché 1,2 million de clients de WestJet rappellent la fragilité sous-jacente. Même le gouvernement américain revoit ses méthodes en prenant des parts dans des sociétés minières ou technologiques stratégiques, une évolution qui bouscule les règles du jeu du capitalisme traditionnel.

Au final, entre innovations de rupture, interventions politiques, et volatilité économique, la mobilité mondiale navigue à vue. Les géants comme Toyota misent sur la diversification, et les startups tentent de survivre à la “nouvelle donne”. Une interrogation majeure subsiste : jusqu’où l’industrie saura-t-elle préserver son élan innovant sans filet de sécurité public ni soutien fiscal durable ?

Source : Techcrunch

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