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Credits image : Luca Bravo / Unsplash

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Lovable est-il le nouvel empire du code IA ou une étoile filante ?

Le secteur de la programmation assistée par l’intelligence artificielle connaît-il un véritable tournant, ou assistons-nous à une bulle qui risque d’éclater? Lovable, cette plateforme suédoise propulsée par l’IA, affole les compteurs avec près de 8 millions d’utilisateurs en moins d’un an. Un chiffre qui donne le vertige, surtout quand on se souvient qu’en juillet, la société n’en revendiquait « que » 2,3 millions. Mais cette croissance exponentielle est-elle vraiment synonyme de pérennité?

Derrière ces succès apparents, Lovable dévoile aussi une course effrénée aux investissements : 228 millions de dollars levés, une valorisation flirtant avec 1,8 milliard — et déjà, les investisseurs caressent le rêve d’une valorisation à 5 milliards. Pourtant, Anton Osika, le CEO, jure ne pas manquer de fonds et botte en touche chaque question sur une prochaine levée de capital. Y a-t-il un effet de mode entretenu, ou Lovable répond-il à une demande profonde du marché?

Les indicateurs sont-ils aussi solides qu’on le dit? En juin, Lovable annonçait fièrement 100 millions de dollars de revenus récurrents annuels. Mais Osika reste discret désormais sur ce nouveau chiffre clé, alors que des rapports, comme celui de Barclays, montrent que le trafic aurait déjà chuté de 40% à la rentrée. Est-ce une simple pause dans l’adoption ou le début d’un déclin de l’engouement? Qui croire?

Derrière la croissance fulgurante, Lovable doit faire face au défi crucial de la rétention et de la sécurité dans un secteur où l’engouement fluctue.

Osika rétorque que la rétention des usagers est « excellente », citant un taux de rétention net supérieur à 100 %. Mais la plateforme n’est pas sans critiques, notamment sur la sécurité, une faille récente ayant exposé des milliers d’images sur une plateforme concurrente. Comment Lovable parviendra-t-il à rassurer les grands groupes et les néophytes, alors que même les plus grandes entreprises du Fortune 500 utilisent déjà ses services?

C’est sans doute là la force et le paradoxe de Lovable : viser les 99% d’utilisateurs qui ne savent pas coder, tout en séduisant des géants industriels et des adolescents hackers. L’idée initiale, issue d’un outil open source viral, s’est métamorphosée en ambition globale : réinventer la création logicielle, la démocratiser au point qu’un enfant puisse créer son « Facebook pour l’école » et qu’un duo suédois bâtisse une start-up lucrative en quelques mois.

Mais la sécurité n’est pas la seule épine dans le pied de Lovable. Les géants de l’IA, comme OpenAI ou Anthropic, sur lesquels s’appuie Lovable, lancent aussi leurs propres outils pour séduire développeurs et entreprises. Si Osika se veut zen sur la concurrence, prônant une vision collaborative et créative, peut-il vraiment garder une longueur d’avance face à ceux qui fournissent les briques mêmes de sa plateforme?

Derrière la success story, le management de Lovable se distingue aussi par sa volonté d’un équilibre vie pro-vie perso à l’européenne, à rebours de la Silicon Valley et sa culture du « hustle ». Mais cet engagement humaniste est-il compatible avec l’explosion des attentes et la pression des investisseurs?

Finalement, Lovable va-t-il réussir à transformer l’essai et imposer durablement sa vision de la programmation accessible à tous, ou sera-t-il emporté par la prochaine vague technologique et l’inévitable saturation du marché?

Source : Techcrunch

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