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Nvidia en Chine : la guerre de l’IA s’intensifie-t-elle ?

Pourquoi Nvidia rencontre-t-il soudainement autant de résistance en Chine ? La stratégie du géant américain du semi-conducteur, qui visait un retour fracassant sur le marché chinois de l’intelligence artificielle, est-elle menacée après la récente intervention de Pékin ? Que cache vraiment cette suspension inattendue de la production du très attendu H20 ?

D’après des sources proches du dossier, Nvidia a dû ordonner à ses fournisseurs de composants de cesser la production de la puce H20 dédiée à l’IA, destinée au marché chinois, suite à un avertissement direct des autorités de Pékin. S’agit-il d’une riposte aux mesures américaines de restrictions sur les exportations technologiques, ou bien la Chine craint-elle sincèrement que ces puces soient porteuses de vulnérabilités ? Le mot « backdoor » — brèche secrète permettant une possible surveillance américaine — est sur toutes les lèvres. Mais sur quelles preuves Pékin s’appuie-t-elle vraiment ?

Rappelons que le feu vert accordé il y a seulement un mois à Nvidia et à d’autres sociétés pour relancer les ventes en Chine semblait annoncer un nouveau chapitre dans la coopération sino-américaine en matière d’IA. Le revirement est soudain : les entreprises locales reçoivent désormais l’ordre explicite de privilégier les puces nationales au détriment de celles du groupe californien. Ne s’agit-il que de patriotisme technologique ou d’une réelle préoccupation sécuritaire ? Comment les géants chinois de la tech vivent-ils cette injonction, et jusqu’où seront-ils prêts à jouer le jeu de l’autonomie technologique prônée par leur gouvernement ?

Au cœur de la bataille sino-américaine, la méfiance grandit de part et d’autre, mettant à mal la normalisation espérée de l’industrie des semi-conducteurs.

Dans cette tourmente, Nvidia tente de rassurer. Par la voix d’un porte-parole, la société clame haut et fort : « Nous gérons en permanence notre chaîne d’approvisionnement pour tenir compte des conditions du marché. La cybersécurité est primordiale pour nous. Il n’existe aucune ‘backdoor’ dans nos puces permettant un accès externe. » Cette déclaration suffira-t-elle à apaiser les doutes croissants, alors que la confiance technologique entre les deux grandes puissances semble chaque jour plus fragile ?

Mais le mal est-il déjà fait ? Les clients chinois, qui espéraient relancer leurs projets IA avec la précieuse H20, vont-ils basculer durablement vers des alternatives locales ? À l’inverse, la suspension de la production de cette puce pourrait-elle avoir des répercussions mondiales sur la chaîne d’approvisionnement et la compétitivité de Nvidia, dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes ? Le pari de relance en Chine de l’entreprise californienne se transforme aujourd’hui en casse-tête stratégique.

Alors que la Chine accélère ses efforts pour développer ses propres puces IA, peut-on imaginer que l’ère de la domination occidentale sur ce secteur touche à sa fin ? Nvidia saura-t-il un jour regagner la confiance des autorités et des clients chinois, ou assiste-t-on à une rupture irréversible dans l’écosystème mondial de l’IA ? Au final, cette crise ne fait-elle pas que révéler, une fois de plus, la complexité et la fragilité des équilibres technologiques mondiaux ?

Alors, qui finira par imposer ses propres règles dans la course à l’intelligence artificielle : la Chine, les États-Unis, ou… personne ?

Source : Techcrunch

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