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Credits image : Onkarphoto / Unsplash

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Flipkart, retour au bercail : le géant du e-commerce ouvre-t-il la voie à une vague mondiale de rapatriements de la tech indienne ?

Pourquoi de plus en plus de géants technologiques indiens décident-ils de « rentrer au pays » après avoir établi leurs sièges sociaux à l’étranger ? Le cas de Flipkart intrigue, car le géant du e-commerce contrôlé par Walmart vient d’accélérer son projet de rapatriement de Singapour vers l’Inde, selon des informations récentes dévoilées par TechCrunch. À quoi aspire cette entreprise, alors même qu’elle cible une introduction en bourse sur le territoire indien d’ici 2026 ?

La procédure de redomiciliation, déjà en très bonne voie – la justice singapourienne ayant donné son accord de principe et plusieurs audiences s’étant tenues devant l’équivalent indien du tribunal des sociétés – pourrait s’achever dans les prochains mois. Pourquoi s’empresser ? Est-ce la perspective de profiter de la saison festive indienne, une période cruciale pour les ventes en ligne, ou la volonté d’apparaître comme une société locale avant son IPO sur les marchés actions nationaux ?

Ce choix stratégique n’est pas isolé. Plusieurs poids lourds du secteur tech, stimulés par la croissance explosive de l’appétit pour les introductions en bourse en Inde et la maturation des marchés financiers du sous-continent, lui emboîtent le pas. La question se pose alors : l’environnement indien devenu si attractif sur le plan des levées de fonds et des régulations incite-t-il les licornes à rapatrier leur gouvernance ?

Beaucoup d’acteurs de la tech migrent leur siège social vers l’Inde, anticipant les nouvelles dynamiques des marchés locaux.

Cet engouement n’est pas nouveau. PhonePe, scindé de Flipkart fin 2022, a déjà opéré cette transition de Singapour à l’Inde avant de déposer récemment ses documents pré-confidentiels auprès du régulateur indien pour une levée estimée à environ 1,35 milliard de dollars. D’autres startups tels que Zepto ou Groww, soutenue par Satya Nadella, déplacent également leurs bases vers l’Inde, espérant bénéficier d’une introduction sur les bourses nationales, là où autrefois tout se jouait entre New York, Londres ou Singapour.

Le signal est fort. Après avoir levé 350 millions de dollars auprès de Google dans un tour de table d’un milliard de dollars finalisé en 2023, Flipkart affiche désormais une valorisation stratosphérique de 36 milliards de dollars. La startup la plus valorisée à opérer une telle bascule démontre-t-elle que le centre de gravité des marchés tech et des investissements se déplace vers le géant indien ?

Mais ce changement de pays d’accueil suffit-il à garantir la réussite d’une future IPO ? Quelle influence ces mouvements auront-ils sur la régulation, la transparence financière et la gouvernance d’entreprise ? Le silence persistant de Flipkart sur ses intentions et sa stratégie d’introduction en bourse alimente le mystère.

Alors que les startups indiennes multiplient les retours au bercail et que les investisseurs se ruent sur les nouvelles IPO, sommes-nous à l’aube d’une bascule historique pour la tech indienne, transformant l’Inde en nouvelle place forte mondiale ? Voilà la question qui s’impose à tous les observateurs du secteur.

Source : Techcrunch

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