a pair of goggles sitting on top of a table

Credits image : Sam Grozyan / Unsplash

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Les lunettes intelligentes de Meta sont-elles prêtes pour le grand public ?

La technologie la plus récente de Meta peut-elle vraiment tenir ses promesses face au public, ou la scène reste-t-elle le pire ennemi de l’innovation connectée ? Lors de la conférence Meta Connect, censée dévoiler la nouvelle génération de lunettes intelligentes, une série de démonstrations ratées est venue jeter un froid. S’agit-il simplement de malchance ou cela révèle-t-il une faille profonde dans ces dispositifs à la pointe ?

Que s’est-il réellement passé sur scène ? Trois nouveaux modèles ont été présentés : l’évolution de la Ray-Ban Meta, la Ray-Ban Display couplée à un bracelet-contrôleur, et les sportives Oakley Meta Vanguard. Mais alors que l’attention du monde tech était concentrée sur ces objets du futur, la technologie a flanché : assistants muets et appels impossibles, le spectacle est devenu celui de la panne.

Le public a-t-il assisté à une série de gaffes anecdotiques ou avons-nous perçu les limites d’un projet trop ambitieux ? La démo du créateur culinaire Jack Mancuso, incapable d’obtenir de l’aide de ses lunettes pour sa recette malgré plusieurs tentatives, a laissé la salle perplexe. Même mésaventure pour le directeur technique Andrew Bosworth et Mark Zuckerberg : la fonction vidéo WhatsApp, pourtant banale, refuse de fonctionner. Faut-il alors accuser le Wi-Fi, comme l’a suggéré Mark Zuckerberg sur le moment, ou y voir un problème plus profond ?

Quand tout le monde porte la même technologie, chaque mot peut déclencher une tempête numérique à grande échelle.

Après coup, Andrew Bosworth a confié sur Instagram que ce n’était pas le Wi-Fi le fautif. Mais alors, quel est le véritable coupable ? Selon lui, une mauvaise gestion des ressources a permis qu’un simple “Hey Meta, démarre Live AI” active simultanément tous les appareils dans la salle. La répétition, sans la présence du public, n’avait jamais révélé ce scénario catastrophe. Était-il concevable que chaque démonstrateur ignore qu’une telle commande collective puisse surcharger le système et provoquer une forme d’attaque DDoS involontaire ?

Meta a-t-elle sous-estimé la complexité du live ? En voulant isoler le trafic vers des serveurs de développement, l’entreprise a engorgé son propre réseau, saturant chaque point d’accès avec la même commande. Doit-on parler d’une faille structurelle ou d’impensés du direct ? Cette “auto-DDoS”, comme l’a qualifiée Bosworth, pointe du doigt les limites matérielles et logicielles d’un écosystème censé rendre la vie plus fluide, pas plus confuse.

La mésaventure lors de l’appel WhatsApp semble quant à elle provenir d’un simple bug inédit, un “race condition” : l’écran s’est éteint au moment exact où l’appel arrivait et l’alerte ne s’est jamais affichée. Hasard malheureux ou faille de conception ? Pour Bosworth, c’est une malchance rare, désormais corrigée. Mais le public croira-t-il cette assurance quand il s’agit de matériels censés être prêts pour conquérir le quotidien ?

Au final, Andrew Bosworth veut rassurer : ces failles sont des accidents de démonstration et non des preuves d’un produit déficient. Mais le grand public est-il prêt à accorder un tel crédit, alors même que l’essence de l’innovation aurait dû être la fiabilité sous pression ?

Si ces lunettes sont l’avenir, faut-il s’attendre à ce qu’elles transforment vraiment notre quotidien, ou restera-t-on longtemps spectateur de leurs ratés ?

Source : Techcrunch

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