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Credits image : M. Sofa Catveteran / Unsplash

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VSCO peut-il rivaliser grâce à l’IA face aux géants de la retouche photo ?

Comment les nouvelles technologies d’intelligence artificielle transforment-elles réellement la photographie professionnelle, et VSCO peut-il tirer son épingle du jeu face à des géants comme Google et Apple ? En 2024, l’arrivée de l’onglet “AI Lab” au sein de l’application d’édition photo VSCO pose la question : sommes-nous à l’aube d’une nouvelle ère pour la retouche d’images ?

VSCO, connu pour ses filtres élégants et son esprit créatif, mise désormais sur des outils dopés à l’IA pour séduire aussi bien les amateurs que les photographes pros. Mais que se cache-t-il vraiment derrière cette nouvelle gamme de fonctionnalités ? À travers AI Lab, l’application permet de supprimer des objets d’une simple sélection ou d’un cercle dessiné directement sur la photo. VSCO affirme que, contrairement à la concurrence, son outil efface les éléments sans laisser de traces visibles ni sacrifier la qualité des couleurs ou de la résolution. Cette promesse réussira-t-elle à convaincre les professionnels lassés des artefacts indésirables ?

Au-delà de la retouche avec “AI-powered object removal”, VSCO prépare aussi l’arrivée d’une fonctionnalité baptisée “Upscale”. Là, la promesse est ambitieuse : augmenter la netteté et la résolution de n’importe quelle image – sans perdre en détails ni altérer la composition originale. Derrière cette prouesse, la technologie avancée du modèle FLUX.1 Kontext, développé par Black Forest Labs, s’impose comme l’arme secrète de cette nouvelle stratégie. Le tout se veut non-destructif : les originaux seraient ainsi préservés quoi qu’il arrive.

En apportant l’IA “sur-mesure” dans la photographie, VSCO espère obtenir un avantage décisif sur un marché saturé et ultra-compétitif.

Mais à quel prix pour l’utilisateur ? Ce laboratoire IA est réservé aux abonnés Pro (12,99 $/mois ou 60 $/an), signe que l’innovation a un coût souvent prohibitif pour les amateurs. Pourtant, la promesse de modifications illimitées pourrait bien séduire une nouvelle génération de créateurs. Faut-il y voir une démocratisation réelle de l’Édition photo haut de gamme, ou un simple nouvel argument marketing destiné à fidéliser une clientèle déjà conquise par les géants de la Silicon Valley ?

VSCO ne s’arrête pas là : ces derniers mois, la marque a déployé un livre blanc collaboratif boosté par l’IA pour faciliter l’échange entre photographes, ainsi qu’un espace Workspace pour la gestion des plannings et des rendez-vous. Plus qu’une simple app de retouche, VSCO vise manifestement à devenir la plateforme de référence pour les créateurs visuels, en multipliant les outils collaboratifs et les services autour de la photographie.

Cette dynamique peut-elle suffire à résister à l’avalanche de solutions gratuites et intégrées des géants du smartphone ? Pour Eric Wittman, le CEO de VSCO, il s’agit avant tout de respecter l’authenticité photographique, tout en offrant les outils nécessaires pour « atteindre l’excellence créative ». Mais peut-on encore parler d’authenticité à l’heure où l’IA intervient de plus en plus dans chaque étape, de la prise de vue à la diffusion ?

Finalement, l’essor de l’IA dans la photographie soulève une question de fond : jusqu’où irons-nous pour effacer, embellir, magnifier la réalité ? L’édition assistée par l’IA est-elle une chance pour libérer la créativité ou une nouvelle frontière éthique pour l’image ?

Source : Techcrunch

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