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Credits image : Jens Aber / Unsplash

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Un nouvel adhésif peut-il révolutionner la robotique et détrôner le Velcro ?

Est-ce que l’industrie des adhésifs industriels serait sur le point de vivre sa prochaine révolution, à la manière du Velcro il y a 70 ans ? C’est la question qui hante les observateurs après la dernière présentation de geCKo Materials à l’événement TechCrunch Disrupt. Pourquoi l’envol de cette start-up américaine attire-t-il autant l’attention des géants de la tech et des fabricants du monde entier ?

En 2024, geCKo Materials, menée par la charismatique Dr Capella Kerst, est revenue sur la scène des innovations audacieuses en dévoilant quatre nouveaux usages de son adhésif sec ultra puissant. Est-il possible que ce matériau, inspiré de la capacité des lézards à grimper aux murs, puisse bouleverser le secteur de la robotique et des industries de pointe ? Quels enjeux pour les usines et la recherche spatiale à l’heure d’une automatisation galopante ?

Kerst propose son invention comme un « nouveau Velcro », mais en mieux : aucune trace, facile à attacher et à détacher, ne nécessitant ni électricité ni aspiration. Un simple carreau d’un pouce peut supporter 7 kg, et “coller” 120 000 fois sans broncher. Pourquoi ce matériau fascine-t-il autant, du secteur automobile à la conquête spatiale ? La technologie de geCKo peut-elle détrôner les systèmes de préhension traditionnels des robots industriels, ou bien s’agit-il d’un simple gadget de laboratoire ?

L’adhésif sec de geCKo pourrait bien être le chaînon manquant entre la robotique et l’inspiration venue tout droit de la nature.

Précédée d’un vrai engouement, la start-up a déjà séduit Ford, la NASA et PG&E avant même d’avoir brandi son trophée lors du Startup Battlefield de 2023. Mais comment expliquer cet enthousiasme ? Est-ce le fantasme d’un matériau “miracle” ou la promesse de véritables gains industriels ? En à peine un an, l’équipe a triplé, l’entreprise a levé 8 millions de dollars, et son adhésif a été envoyé six fois dans l’espace, prouvant une polyvalence remarquable, même… en apesanteur. Pourquoi certains des clients les plus exigeants de la planète, comme TSMC, Samsung et Intel, parient-ils sur la capacité de geCKo à déplacer des galettes de semi-conducteurs avec une accélération record de 5,4G, bien au-delà des standards industriels ?

Sur la scène de TechCrunch, la démonstration était frappante : un bras robotisé Fanuc équipé de six tuiles geCKo attrapait et déposait différents objets avec une rapidité déconcertante, tandis que d’autres vidéos montraient l’efficacité de la solution sur des surfaces variées, du verre aux panneaux solaires. Par ailleurs, ce matériau biomimétique semble offrir une nouvelle alternative aux systèmes de préhension sous vide, jugés complexes et énergivores dans l’industrie.

Pourtant, malgré la hype, certains sceptiques s’interrogent : la scalabilité est-elle réellement au rendez-vous quand il s’agit d’intégrer ce type de matériau dans les chaînes de production mondiales ? Et quid de la durabilité à grande échelle ? S’agit-il vraiment du chaînon manquant qui va transformer la robotique industrielle et spatiale, ou juste d’un buzz passager porté par la mode du biomimétisme ?

À la lumière de ces avancées, la vraie question est peut-être celle-ci : pourrons-nous bientôt voir ce “nouveau Velcro” dans notre quotidien, ou geCKo Materials restera-t-elle, comme bien d’autres avant elle, une étoile filante de l’innovation technologique ?

Source : Techcrunch

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