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L’obsession IA dans le venture : vrai moteur ou mirage passager ?

Le monde du capital-risque est-il devenu complètement obnubilé par l’intelligence artificielle au point d’en oublier l’essentiel ? Lors du podcast Equity pendant le TechCrunch Disrupt, Jennifer Neundorfer, cofondatrice de January Ventures, a accepté de lever le voile sur la réalité du financement en ce moment où l’IA occupe toutes les conversations. Mais derrière l’engouement, quels sont vraiment les critères qui convainquent encore les investisseurs ?

Comment distinguer les vraies pépites au milieu d’un raz-de-marée de startups IA qui finissent par toutes se ressembler ? Neundorfer n’hésite pas à l’avouer : elle en a assez des projets qui ne proposent qu’une amélioration incrémentale de l’existant. Ce qui l’anime, ce sont les fondateurs capables d’imaginer des usages ou des modes de travail radicalement nouveaux grâce à l’IA. Mais dans un climat saturé, est-ce encore possible de sortir du lot ?

Derrière la mode, une lassitude s’est installée, et il ne suffit plus de dire “IA” pour séduire les fonds. La clé, selon l’investisseuse, c’est de démontrer clairement en quoi son projet diffère vraiment des dizaines d’autres pitchés chaque jour. La capacité à se positionner de façon unique auprès des investisseurs s’avère désormais cruciale. Mais combien de fondateurs y parviennent vraiment ?

À l’ère de l’IA, seuls les entrepreneurs qui créent une vraie rupture et savent lire le marché survivront à la vague actuelle.

Une autre question brûle les lèvres des observateurs : la bulle de l’IA, est-elle sur le point d’éclater ? Neundorfer anticipe un « ajustement du marché », où beaucoup de startups surfinancées pourraient bien disparaître. Pour tirer leur épingle du jeu, les fondateurs devront anticiper les futures attentes du marché, viser la création de catégories entières et ne pas se contenter d’exploits techniques. Mais à quoi ressembleront ces entreprises du futur, et qui saura aller jusqu’au bout ?

En filigrane de son parcours, de YouTube à 21st Century Fox puis au capital-risque, Neundorfer partage une autre vérité : la réussite ne repose jamais sur le contrôle total. Elle qui, au début, mettait tout son zèle à accompagner chaque décision des fondateurs, a fini par comprendre que le plus important est d’être un soutien moral tout autant que tactique. Faut-il alors revoir la relation entre investisseurs et startups ?

Aujourd’hui mentor reconnue, avec plus de 50 investissements à son actif et quelques belles sorties, elle défend un message simple, notamment aux fondateurs issus de la diversité : « Ignorez le bruit ambiant. Concentrez-vous sur la construction d’une entreprise solide. » Au fond, l’avenir de la tech ne se jouera-t-il pas davantage dans la patience et l’authenticité que dans la course à l’IA ?

Dans cette ère où tout va vite et où l’on sacralise l’innovation, comment reconnaître, encourager et financer les véritables bâtisseurs de demain ?

Source : Techcrunch

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