Les États-Unis ont-ils financé la lutte contre le réchauffement climatique en Afrique ? La réponse se trouve dans l’investissement de 25 millions de dollars de la U.S International Development Finance Corporation (DFC) dans un nouveau fonds du fonds de capital-risque panafricain Novastar Ventures. Quel est l’objectif de cet investissement ? Il a pour but de soutenir les entrepreneurs qui développent des solutions dans l’agriculture et le climat.

Qu’en est-il des détails de cette transaction ? La DFC a dévoilé les informations concernant la création d’un nouveau véhicule d’investissement pour Novastar, appelé Africa People + Planet Fund, lors de sa dernière mise à jour. L’objectif de ce fonds est de lever plus de 200 millions de dollars, ce qui en ferait l’un des plus importants dans cette région.

Comment les précédents fonds de Novastar ont-ils été utilisés ? Les fonds ont financé des startups technologiques axées sur différents secteurs, tels que l’agriculture, l’éducation et les énergies renouvelables hors réseau, touchant un vaste marché africain.

Un investissement de 25 millions de dollars pour soutenir l’agriculture et le climat en Afrique.

Avec ce nouveau fonds, Novastar compte investir dans des startups travaillant sur des technologies propres, des plateformes collaboratives et des initiatives visant à renforcer la résilience des communautés face au changement climatique. Seront également soutenues des entreprises de la tech climatique, travaillant sur des modèles d’affaires innovants et œuvrant pour la préservation de la biodiversité, l’amélioration de la santé des sols et la capture du carbone. Il est à noter que les startups cleantech en Afrique ont été les deuxièmes les plus financées l’année dernière, après les fintechs.

Quel avenir peut-on prévoir pour ces secteurs en Afrique ? La croissance démographique, l’urbanisation rapide et la présence de terres arables sur le continent représentent des tendances claires et devraient favoriser le développement de startups axées sur les technologies propres et le climat, contribuant ainsi à décarboner la région.

Les investissements de la DFC et de Novastar pourront-ils vraiment faire la différence dans la lutte contre le changement climatique en Afrique ? Seul l’avenir nous le dira, mais cette initiative montre, en tout cas, l’importance accordée à ces problématiques et le potentiel de croissance de ces secteurs sur le continent africain.