Quelle est l’ampleur de l’infrastructure informatique derrière les géants de l’IA tels qu’OpenAI? Microsoft avait jadis la mainmise sur l’infrastructure des centres de données nécessaire à l’entraînement et au fonctionnement des modèles d’IA d’OpenAI. Aujourd’hui, la situation semble avoir évolué. Qu’est-ce qui a poussé ce changement dans cette relation étroite?

OpenAI vient d’annoncer un partenariat ambitieux, baptisé Stargate, avec des géants comme SoftBank et Oracle, redéfinissant ainsi ses alliances. Alors que Microsoft conserve un « droit de premier refus » pour héberger les charges de travail d’OpenAI dans le cloud, cette exclusivité n’est plus aussi hermétique. OpenAI aura désormais la liberté de faire appel à des fournisseurs de cloud concurrents si Microsoft ne parvient pas à satisfaire ses besoins. Comment ce nouvel accord pourrait-il redessiner la carte des alliances technologiques?

Sous pression des actionnaires, Microsoft a dû céder une partie de son emprise, permettant à OpenAI de signer un accord crucial avec Oracle pour obtenir une capacité supplémentaire. Cela soulève des questions sur la nature des tensions qui existent entre les deux entreprises, et sur les stratégies qu’OpenAI pourrait adopter pour assurer ses besoins en calcul. Quelle est la réelle étendue de la capacité de calcul requise par OpenAI pour mener à bien ses projets ambitieux?

Les alliances technologiques se modifient au gré des évolutions stratégiques et des besoins croissants des entreprises.

Les accords stipulent aussi que certains éléments clés de leur partenariat se poursuivent jusqu’en 2030. Mais que se passera-t-il si OpenAI parvient à développer une intelligence artificielle générale (AGI) avant cette échéance? Selon un accord, si OpenAI développe des systèmes d’IA générant au moins 100 milliards de dollars de bénéfices, Microsoft perdrait son accès à la technologie de l’entreprise. Est-ce là une opportunité ou une menace pour l’avenir de Microsoft?

OpenAI semble par ailleurs envisager d’annuler cet accord dans le but possible de sécuriser davantage de financement de Microsoft. Mais jusqu’où OpenAI est-il prêt à aller pour garantir son autonomie et son expansion? Alors que l’API d’OpenAI reste exclusive à Azure et continue d’enrichir les plateformes de Microsoft, l’environnement concurrentiel autour du cloud computing ne cesse de croître.

Avec ces évolutions, la question reste: OpenAI continuera-t-il de croître sous l’ombrelle de Microsoft, ou se dirigera-t-il vers une indépendance plus marquée pour conquérir de nouveaux sommets? Quelle sera la prochaine étape dans cette collaboration complexe entre géants technologiques?