Qu’est-ce qui rend DeepSeek, le chatbot AI, si particulier au point de bouleverser l’équilibre des géants de la Silicon Valley et de Wall Street? Cette technologie révolutionnaire, née d’un fonds spéculatif chinois appelé High-Flyer, s’est hissée au sommet des classements des magasins d’applications, mais elle suscite aussi de nombreuses interrogations. Alors, quels sont les enjeux réels derrière ce phénomène?
Dans un contexte de compétition technologique acharnée, la performance de DeepSeek par rapport à ses rivaux, telle OpenAI, attise la curiosité. Cependant, certaines questions sensibles restent sans réponse. Pourquoi DeepSeek évite-t-il certains sujets comme les manifestations de la place Tiananmen et les questions autour de Taïwan? Serait-ce une indication d’une censure plus large imposée par son contexte d’origine?
DeepSeek, malgré son succès, est entouré de controverses sur sa réticence à aborder des sujets politiques délicats. Un rapport émanant de PromptFoo, une startup soutenue par Andreessen Horowitz, montre que le modèle R1 de DeepSeek refuse de répondre à environ 85% des « prompts » concernant des sujets sensibles.
L’ombre de la censure plane-t-elle sur la révolution DeepSeek?
La capacité de DeepSeek à se laisser « jailbreaker » facilement est également un sujet de préoccupation. Est-ce le signe d’une mise en œuvre simpliste de la censure par le Parti communiste chinois, ou est-ce là un choix délibéré qui révèle des pratiques technologiques troublantes? Des données sensibles, désormais consultables sur Hugging Face, offrent des pistes de réflexion.
Alors que DeepSeek continue son ascension hautement scrutée, les hypothèses abondent quant à son pouvoir réel et son indépendance. Dans un monde où l’intelligence artificielle devient chaque jour plus influente, quel rôle jouent les régulations politiques dans le façonnement de ses réponses?
À une époque où la technologie s’impose avec force, que signifie l’avancée rapide de DeepSeek pour les utilisateurs, et à plus large échelle, pour la liberté d’information? Allons-nous vers une ère où les chatbots filtrent les vérités de leur propre gré?
Source : Techcrunch