« Les mathématiques, c’est comme l’amour : une idée simple, mais ça se complique vite. » Et avec l’intelligence artificielle qui débarque maintenant dans les Olympiades internationales de mathématiques (IMO), on se demande si Cupidon lui-même ne va pas bientôt devoir réviser ses équations ! Récemment, OpenAI a annoncé que son petit prodige encore inédit, un modèle expérimental dans la famille des LLMs, a décroché une performance de “niveau médaille d’or” à l’IMO. De quoi donner le tournis aux étudiants qui restent plantés devant leur feuille blanche en pleine épreuve…
Pour vous donner une idée, cette machine de guerre algorithmique a résolu cinq énigmes mathématiques sur six, raflant 35 points sur 42 possibles. Pas mal pour une intelligence qui n’a même pas de cerveau pour avoir des sueurs froides ! Surtout lorsque l’on sait que les Olympiades sont connues pour secouer même les cerveaux les plus brillants de la planète, le tout dans une ambiance où seuls 67 participants sur 630 repartent avec de l’or. Autant dire qu’en réussissant cet exploit, l’IA d’OpenAI s’impose comme le genre d’élève que même le prof de maths aurait du mal à coller au tableau.
Traditionnellement, nos amis les IA aiment plutôt jongler avec des bases de données ou automatiser des tâches répétitives, le genre de choses sympas mais pas super créatives. Mais là, ce modèle d’OpenAI a sorti sa calculatrice (et, soyons honnêtes, bien plus que ça…) pour tailler la route parmi des problèmes qui exigent surtout… de l’ingéniosité humaine. De quoi vous rendre jaloux si, comme moi, votre dernière équation réussie se limitait à l’addition dans la file de la supérette.
L’intelligence artificielle vient de prouver qu’elle sait faire bien plus que réciter par cœur : elle commence à penser… ou presque !
Pour Alexander Wei, le chercheur d’OpenAI à l’origine de ce coup d’éclat, l’IA n’a pas seulement bâclé les réponses : elle a su “construire des arguments élaborés et étanches, au niveau des mathématiciens humains”. Autant dire qu’elle aurait sans doute bluffé l’examinateur le plus pinailleur ! Mais vous pouvez ranger vos calculettes tout de suite : ce modèle, vraiment dopé au jus de neurones artificiels, ne sera pas disponible avant plusieurs mois. Ne rêvons pas non plus d’un GPT-5 capable de voler la vedette à nos compétiteurs IMO cette année… Patience, amigos !
En coulisses, cette réussite pose tout de même une sacrée question : à quel point l’IA va-t-elle s’inviter dans nos univers réservés aux humains, là où la créativité et l’imagination faisaient (encore) la différence ? Peut-être faudra-t-il bientôt inventer l’épreuve de l’humour mathématique… histoire de voir si elle arrive à résoudre l’énigme du “pourquoi les maths font rire”.
Car, comme souvent avec l’intelligence artificielle, il ne faut jamais se fier uniquement aux apparences. Les machines qui semblaient condamnées à rester derrière nos calculatrices se mêlent désormais aux Mozart de l’algèbre, et c’est notre conception même du “génie” qui vacille. À qui le tour après ? Les concours de blagues Carambar ?
Un conseil aux futurs participants de l’IMO : révisez bien, car bientôt, il se pourrait que votre principal concurrent ne réclame jamais de pause café… ou de gomme ! Eh oui, la rivalité homme-machine ne fait que commencer, et il ne manque plus qu’une épreuve pour les départager : la meilleure blague géométrique. Spoiler : celle de l’IA manque souvent d’angle.
Source : Engadget
