a couple of colorful birds sitting next to each other

Credits image : Annerose Walz / Unsplash

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L’espace, ça se Clipper !

« On ne voit bien qu’avec la caméra thermique, l’essentiel est invisible pour les yeux ! » Oui, on s’excuse auprès de Saint-Exupéry, mais la NASA a eu la main chaude avec un cliché astronomique qui va faire fondre les cœurs même sur Mars.

En balade galactique sur la Route des Astéroïdes, la sonde Europa Clipper, guidée par la NASA, a fait un petit détour pas vraiment improvisé pour admirer la planète rouge sous un nouvel angle – et pas n’importe lequel : l’infrarouge ! Résultat ? Une photo digne d’un selfie cosmique où Mars s’affiche aux côtés de ses deux lunes, Phobos et Deimos, prêts pour le calendrier des planètes en 2025.

Mais attention, il ne s’agit pas simplement d’un joli trombinoscope spatial. Cette image, capturée à plus de 900 000 kilomètres de distance, n’est pas uniquement là pour faire le buzz sur #SpaceInstagram. L’opération visait à régler finement la caméra thermique du vaisseau, avant son grand voyage direction Jupiter. Il paraît que pour percer les secrets de l’océan caché d’Europa, il vaut mieux avoir son appareil bien réglé. Pas question de rater le cliché du siècle si on tombe sur un calamar extraterrestre dans la banquise jovienne !

Encore une fois, l’univers rappelle que notre vision du réel dépend de la caméra qu’on choisit.

Côté ambiance, Mars s’est montré sous ses plus beaux abymes glaciaires : on distingue la calotte polaire nord comme une auréole givrée tout en haut, et même Elysium Mons, le volcan géant qui fait passer notre Mont Blanc pour une taupinière. Mais le plus surprenant, c’est la présence sur la même photo de ses lunes, Phobos (la grosse patate charbon) et Deimos (la petite patate tout aussi sombre), rarement réunies dans un même plan. En fait, la photo de famille martienne reste une denrée presque aussi rare que de trouver 10 minutes de calme dans un open space.

Fun fact : on ne sait toujours pas exactement d’où viennent ces deux satellites naturels. S’agit-il de modestes astéroïdes égarés dans la gravité de Mars ou bien de morceaux de la planète arrachés par une collision cosmique dantesque ? Les paris sont ouverts. Mais comme souvent dans l’espace — et dans la vie — il y a plus de questions que de réponses sur les origines.

Pour capturer ces vedettes célestes bien plus sombres que du charbon, les ingénieurs ont joué avec la luminosité. C’est qu’elles sont chacune 250 fois moins brillantes que Mars ! Après ce petit passage près de la planète rouge, Europa Clipper a poursuivi son chemin, utilisant l’effet de fronde martienne pour ajuster sa trajectoire. Prochaine étape : Europa, la lune glacée de Jupiter, où la sonde va tenter de dénicher des indices sur la vie sous-marine intersidérale (et, il faut l’espérer, quelques scoop cosmiques exclusifs pour la NASA).

Conclusion : entre deux essais photo, phobos et Deimos gardent leurs secrets, Mars continue de fasciner, et Europa Clipper affine son objectif, prêt à mitrailler le système jovien. D’ailleurs, vous savez pourquoi la sonde n’a pas froid aux yeux ? Parce qu’avec sa caméra thermique, elle photographie tout… à cœur chaud !

Source : Mashable

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