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Credits image : Brett Jordan / Unsplash

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IA-si simple, la dés-régulation ?

« Il y a deux choses qui ne dorment jamais : les chatons… et les réglementations fédérales américaines ! »

Ah, les années passent, les gouvernements changent, mais la paperasse reste, bien accrochée à ses fauteuils administratifs. Sauf que cette fois-ci, un twist digne d’un épisode de Black Mirror vient bouleverser la mécanique d’État : l’intelligence artificielle s’invite à la chasse aux lois poussiéreuses. Selon un rapport du très sérieux The Washington Post (promis, on ne l’a pas généré par ChatGPT), la mystérieuse entité DOGE a dégainé un outil baptisé (roulement de tambour) le DOGE AI Deregulation Decision Tool. Derrière ce nom qui fleure bon la crypto-monnaie mème, se cache un algo qui rêve de rendre la paperasserie aussi légère qu’un tweet.

Ce super assistant du nettoyage bureaucratique s’est penché sur plus de 200 000 règlements fédéraux et aurait identifié – tenez-vous bien – 100 000 règles à bazarder fissa ! En quatre semaines top chrono, chaque administration devrait passer au crible ses propres textes grâce à l’outil, puis DOGE compilerait la liste noire : 50 % du réglo, poubelle ! Le secret ? Le logiciel cible les règlements qui ne sont plus vraiment exigés par la loi. Suivi d’un petit contrôle humain, histoire de vérifier que l’IA n’ait pas la main un peu trop lourde, ou n’ait pas décidé de supprimer, par mégarde, la déclaration d’indépendance.

Déjà testé par le Bureau de Protection du Consommateur Financier (CFPB) et chez le Ministère du Logement (HUD), l’outil a montré qu’il avait le sens de l’initiative… et de la bourde. Trois employés du HUD ont confirmé son utilisation, l’un avouant que l’IA s’est, disons-le, joyeusement emmêlée les circuits en croisant parfois la route de formulations juridiques un peu tordues. À croire qu’entres les lignes administratives, même les IA peuvent faire des fautes de goût ou d’interprétation.

Un outil qui trie les lois, c’est bien, mais encore faudrait-il qu’il comprenne tout mieux qu’un stagiaire fatigué un lundi matin.

Comme tout chef de projet enthousiaste, DOGE prévoit déjà de dérouler des sessions de formation express pour disséminer la bonne parole (algorithmique) dans les autres agences dès ce mois-ci. Imaginez la scène : des fonctionnaires face à un PowerPoint (que vous pouvez d’ailleurs savourer ici), assistés par une IA qui leur demande de cliquer sur « supprimer » plus souvent qu’ils ne l’ont jamais fait de leur carrière.

Évidemment, tout cela fleure la révolution administrative, mais avec un soupçon d’appréhension. Faut-il craindre que certaines subtilités humaines se perdent entre deux suggestions d’effacement automatiques ? Le progrès avance, mais la prudence est de mise, car derrière chaque règle supprimée, il y a parfois des années d’expériences, voire quelques poussières de sagesse collective.

Quel que soit le sort de nos 100 000 règlements, une chose est sûre : à force de laisser des IA faire le ménage, on risque de finir par poser la grande question métaphysique : qui régule les régulateurs ? Ou, pour les puristes de la punchline administrative : faisons attention qu’en passant l’aspirateur, on ne jette pas le bébé avec l’eau du bain (fédéral) !

Source : Engadget

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