« La vie, c’est comme une cartouche Nintendo : il faut parfois souffler dessus pour que ça marche. » À la rédaction, on s’est demandé si les chiffres de Nintendo avaient besoin d’un p’tit coup de vent, ou s’ils carburaient déjà à l’énergie Mario. Spoiler : la Switch 2 explose les compteurs, et pas seulement ceux des Goombas !
Dans le dernier épisode de la saga Nintendo-contre-le-monde (aussi appelée « rapport financier »), le géant japonais a annoncé avoir écoulé 5,82 millions de Switch 2 en moins d’un mois – pulvérisant son vieux record de la Switch originale, qui avait mis douze longs mois à atteindre le même score. L’objectif ? 15 millions de consoles vendues d’ici avril 2026. On dirait bien que les joueurs sont prêts à switcher… mais Nintendo a pourtant un problème de taille : la console est plus rare qu’un shiny Dracaufeu sur Pokémon GO.
Malgré une demande qui ferait rougir un Toad surexcité, l’offre ne suit pas ! Nintendo confie que dans certaines contrées, trouver une Switch 2 en rayon relève du parcours du plombier. Les chiffres ne trompent pas : au 30 juin, le compteur affichait 5,82 millions de ventes. Mais un mois plus tard, seulement 6 millions passés. Panique à bord ? Pas vraiment : la hype reste totale, mais la production est à la traîne.
Comme dans les meilleurs Mario Kart, ce n’est pas toujours celui qui démarre en trombe qui gagne la coupe – il faut tenir la cadence !
En parlant d’accélération, les jeux aussi partent à toute vitesse ! Grâce à des bundles savamment ficelés (coucou Mario Kart World !) et des titres phares comme Donkey Kong Bananza, sans oublier la rétrocompatibilité avec les jeux Switch première du nom, Nintendo a vendu 8,67 millions de jeux Switch 2, et la bagatelle de 24,4 millions de jeux « old gen ». Nintendo ne compte pas s’arrêter là : lors du dernier Nintendo Direct, la firme a annoncé une pluie de jeux tiers à venir. De quoi occuper les nouveaux propriétaires pendant que la production se refait une santé.
Du côté du banquier de Nintendo, c’est aussi la fête. Les revenus ont plus que doublé par rapport à l’année précédente, atteignant 572,3 milliards de yens (soit 3,8 milliards d’euros, de quoi offrir un paquet de peaux de bananes), pour un joli bénéfice de 56,9 milliards. Objectif annuel ? Frôler la barre des deux trillions de yens. Traduction : Nintendo roule, et même drift en tête du peloton.
Mais attention, tout n’est pas aussi évident qu’un premier niveau de Kirby. Derrière ces chiffres record, on devine une bataille logistique, une gestion de la rareté qui fait monter la température sur eBay et dans la cour de récré. Avec les réassorts promis « dès que possible », la firme joue à saute-mouton entre succès commercial et pénurie stratégique. Patience, les Joy-Con finiront bien par arriver à tout le monde… Un jour !
Allez, pour finir, contrairement à certains Héros Nintendo, cette chronique n’aura pas de « game over » surprise, mais un conseil d’expert : si votre grand-mère a mis la main sur une Switch 2 à Noël… gardez-la précieusement, c’est peut-être la carte rare de l’année ! Switchons donc vers la conclusion : chez Nintendo, on ne fait pas qu’appuyer sur Start, on fonce sur Turbo !
Source : Engadget
