sun setting over the horizon

Credits image : Daniil Silantev / Unsplash

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Une comète qui n’est pas dans son orbite-nale !

«Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait.» Une fois de plus, l’univers nous rappelle qu’il adore briser les codes… et les attentes des astronomes ! Figurez-vous qu’un télescope flambant neuf a repéré un visiteur venu d’ailleurs, traversant notre système solaire, avant même qu’on sache qu’il était là. Le Rubik’s cube céleste a encore frappé… grâce à un vrai Rub-in Observatory.

Au fin fond du Chili, le Vera C. Rubin Observatory – genre le nouvel agent secret des télescopes – a capturé le passage furtif d’un certain 3I/ATLAS : un objet interstellaire, seulement le troisième de ce genre jamais observé. Cerise sur le gâteau cosmique ? L’observatoire l’a filmé dix jours avant que le système d’alerte de la NASA ne l’identifie. À croire que le télescope a lu le script en avance !

Vous imaginez un caillou glacé, errant dans l’espace depuis des milliards d’années, propulsé depuis un autre système d’étoiles par une gravité indélicate… et qui débarque tranquillement dans notre coin, comme si de rien n’était ? Voilà l’histoire rocambolesque de ce super-comète, dont le passage (juste de passage, hein, pas de CRASH annoncé) a fait chauffer les détecteurs du Rubin Observatory. Ah, et parce qu’on sait que l’image vaut mille météores, voici une vidéo de la bête :

Ce n’est pas tous les jours qu’une « poussière d’étoile » vieille de 7 milliards d’années vient nous faire coucou… et encore moins en avance sur l’invitation !

Pour la petite histoire, les comètes sont légion dans notre système solaire – plus de 4 000 connues, et sûrement des tas d’autres paumées entre la Ceinture de Kuiper et le Nuage d’Oort. Sauf que 3I/ATLAS, elle, fait bande à part : trop rapide (220 000 km/h, bonjour les radars !), trop exotique, pas assez « accro au Soleil » pour être une locale. Selon les premiers modèles, notre visiteur serait probablement issu d’un quartier ultramoderne de la galaxie, un coin renfermant des étoiles aussi vieilles que les recettes de grand-mère…

Si certains sur la toile rêvaient déjà d’une soucoupe interstellaire, pas de panique : ce n’est qu’une comète bien de chez personne, avec sa jolie chevelure de poussière et de glace. Les scientifiques, eux, jubilent : à travers cette glace, c’est tout un passé galactique qui se dévoile, un peu comme si on venait d’ouvrir un congélateur de l’époque des dinosaures. Vous aurez peut-être même la chance d’apercevoir sa traîne si vous avez un télescope d’amateur dans votre salon d’ici 2026.

Mais le plus bluffant, c’est la façon dont on l’a trouvée ! Le Rubin, même pas encore officiellement en service, fait déjà des miracles en détectant ce genre de guests avant tout le monde. Les chasseurs d’OVNIs peuvent remballer, mais les astronomes, eux, se frottent les mains : on estime que l’observatoire pourra découvrir des douzaines d’autres vagabondes galactiques dans les prochaines années. Voilà qui promet de belles nuits blanches… astronomiques, bien sûr !

En résumé : 3I/ATLAS va juste piquer un sprint près du Soleil en octobre et repartir aussitôt vers des contrées lointaines. Aucun danger pour nous, à part une bonne dose de données pour les scientifiques. Alors, la prochaine fois que vous perdrez le Nord, dites-vous qu’il y a toujours plus paumé que vous… quelque part entre deux étoiles !

Source : Mashable

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