« L’argent ne fait pas le bonheur, mais il faut avouer qu’il facilite la levée de fonds ! » Vous vous demandez comment survivre à la jungle de la tech en 2025, où l’argent coule à flots… sauf dans votre portefeuille de startupper ? Bienvenue à l’ère paradoxale du capital : il n’a jamais été aussi abondant et pourtant, il semble s’être caché derrière une montagne d’exigences. Cathy Gao, partenaire chez Sapphire Ventures, l’affirme d’un ton à la fois lucide et presque moqueur : « Le capital n’est pas rare. Mais l’accès à ce capital est plus dur que jamais. » Ah, la douce ironie du marché !
Lors du dernier All Stage de TechCrunch, la cheffe d’orchestre des investissements ne s’est pas contentée de diagnostiquer le problème : elle a balancé des conseils aux fondateurs comme on distribue des bracelets fluos en soirée startup. Première réalité : même si vous avez levé une Série A, seulement 20% des intrépides arrivent jusqu’à la sacro-sainte Série C. Et le passage est devenu aussi étroit qu’un tube Slack après les soldes du Black Friday. Désormais, les investisseurs ne courent plus derrière la hype mais visent la certitude. Exit la « croissance à tout prix », place au club des évidences indéniables !
La question qui fâche : « Cette boîte, c’est vraiment une future vedette, ou juste la star TikTok du trimestre ? » Pour briller en Série C, il ne suffit plus d’accumuler les PowerPoints pleins de courbes ascendantes. Il faut incarner le leader de sa catégorie, avoir une stratégie béton et surtout, montrer une croissance efficace et durable. Cathy Gao le martèle : il ne suffit plus d’être dans la course, il faut tracer la ligne d’arrivée à l’encre indélébile.
Dans la tech, ce n’est pas la taille du tableur qui compte, mais la capacité à raconter la meilleure histoire.
Pas de panique : même sans métriques mirobolantes, si votre pitch vend du rêve crédible sur votre domination future, vous pouvez décrocher la timbale (ou une valorisation à plus de deux milliards, true story). Mais gare au feu de paille ! 2025 voit défiler des startups qui crament de la licorne aussi vite qu’elles explosent de croissance… avant de s’éteindre. Pour Gao, la vraie pépite, c’est celle qui composte la croissance, qui devient plus forte à chaque nouvel utilisateur – pas celle qui s’effondre après un coup de projecteur Discord.
Vous rêvez d’un investisseur qui se jette sur votre projet comme un geek sur la dernière mise à jour d’iOS ? Mauvaise nouvelle : il faudra d’abord lui prouver que chaque client supplémentaire améliore votre produit, allège votre coût d’acquisition et ne fait pas fuir vos développeurs à Bali. Si vos réponses brillent, les VCs « s’inclineront ». Sinon, même avec des chiffres alléchants, ils passeront leur tour.
Ah, et le speed-dating des levées de fonds… terminé ! Cathy conseille aux fondateurs d’anticiper la drague des VCs. Pas question d’arriver en mode « cold call » sur LinkedIn. Il faut cultiver la relation, avant même l’amorce de la levée, en mode CRM light spécial investisseurs. Prenez des notes, envoyez des updates, partagez votre croissance, et devenez l’ami LinkedIn dont tout VC rêve la nuit. N’oubliez jamais : la mémoire d’un investisseur est aussi sélective qu’une veille de Apple Keynote.
Et avant de lancer la machine à pitchs, attendez les premiers signaux favorables de plusieurs fonds. Selon Cathy Gao, il vaut mieux rater un créneau que se prendre un mur. La levée de Série C, c’est plus un marathon stratégique qu’un sprint de startuppeur pressé. Rien ne sert de pitcher avec acharnement si le marché est contre vous, et le timing peut transformer une simple approbation en jackpot.
En résumé, à l’ère de l’abondance capricieuse, lever un Série C ne se joue plus seulement sur la croissance mais sur la capacité à inspirer confiance… et à planifier son coup comme une partie d’échecs. Et n’oubliez jamais : en levée de fonds, celui qui part trop tôt pour la campagne risque d’y laisser ses plumes… Series C ou pas, évitez d’être la poule qui croyait prendre le Falcon !
Source : Techcrunch




