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Credits image : Tristan Gevaux / Unsplash

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Figma : l’IPO qui met tout le monde au Khan-vas

« Pour faire une IPO réussie, il faut parfois dire non à Photoshop et oui au startup. » — Proverbe (presque) célèbre du monde des affaires.

Vendredi dernier, Lina Khan, ex-présidente de la toute-puissante Federal Trade Commission (FTC), a troqué son costume de chasseuse de monopoles pour celui de cheerleader de Figma sur X (anciennement Twitter). Son message ? La réussite tonitruante de Figma à la bourse est la preuve qu’on ne devrait pas toujours vendre son bébé à la première grosse entreprise venue (coucou Adobe, on parle de toi !). Selon elle, laisser leurs ailes aux startups peut rapporter gros… quitte à donner quelques sueurs froides aux géants de la tech.

Pour rappel, l’histoire entre Adobe et Figma ressemble à une romance contrariée : une offre mirobolante de 20 milliards de dollars qui s’est crashée contre le mur des gendarmes de la concurrence. Adobe voulait se payer Figma comme une nouvelle extension pour Illustrator, mais la régulation européenne et britannique (et, bien sûr, celle de Lina et du FTC aux États-Unis) avait préféré dire « stop ! », craignant que la créativité ne disparaisse si Figma rejoignait la famille Adobe.

Est-ce que la créativité naît de la liberté, ou sous la pression des régulateurs ? À chacun son Figma-tif.

Lina Khan, à l’époque chef d’orchestre de la FTC, orchestrant la lutte contre les acquisitions géantes, n’a jamais caché vouloir casser les codes du « tout-à-racheter ». Elle visait à forcer les géants à innover plutôt qu’à dévorer tout nouveau concurrent. Résultat ? Les entreprises malicieuses ont tenté de contourner l’obstacle en embauchant les talents-clés des startups, en mode « acqui-hire à l’envers » : on ne rachète pas, on embauche et on licencie… dans la foulée. La parade se poursuit d’ailleurs, même depuis le départ de Khan.

Malgré les critiques virulentes des pontes de la Silicon Valley (qui préfèrent acheter la concurrence plutôt que rivaliser avec elle), Lina reste convaincue que son approche donne plus de liberté aux fondateurs : plus de prétendants au bal des acquisitions, moins d’étouffement par un seul géant. Selon elle, c’est comme avoir six ou sept options sur Tinder au lieu d’un seul date de dernière minute.

Forte de son bilan, même après sa démission à l’arrivée de Donald Trump, Lina Khan s’est félicitée vendredi du triomphe de Figma, y voyant la preuve que sa politique a porté ses fruits. IPO record, investisseurs et employés aux anges, et innovation triomphante : difficile de ne pas sortir le champagne (emoji emoji, si on pouvait).

Sauf que du côté des grincheux, on n’est pas convaincu : pour Dan Ives, analyste star, le succès de Figma doit tout à la magie de l’entreprise elle-même et rien à la FTC. En gros, « Figma a cassé la baraque toute seule, laissez tomber la récupération politique ! » On sent que la bataille de l’interprétation n’est pas prête de finir.

En résumé, que vous soyez plutôt team Khan ou team « leave my M&A deals alone », l’histoire de Figma nous rappelle que, parfois, rater sa vente peut être la meilleure IPO-rtunité… Oui, c’est tiré par les cheveux, mais c’est la morale de cette saga pleine de rebondissements !

Source : Techcrunch

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