« On dit que les robots vont nous remplacer, mais est-ce qu’ils se plaignent quand ils reçoivent trop de messages le lundi matin ? » Voilà une question à laquelle ChatGPT, le célèbre robot conversationnel d’OpenAI, pourrait bientôt répondre… si seulement il trouvait le temps entre ses 700 millions d’amis hebdomadaires. Oui, vous avez bien lu ! ChatGPT n’est plus le petit geek timide d’hier, il fait désormais figure de superstar numérique, au point d’avoir une file d’attente virtuelle à faire pâlir les clubbers parisiens.
Nick Turley, le vice-président et chef de l’application ChatGPT chez OpenAI (le gars qui doit avoir un onglet « Notifications » explosif), a annoncé que le chatbot a quadruplé sa croissance en un an, passant de simple étudiant à major de promo dans la cour des applis. Pour donner plus de chiffres à croquer, Turley explique que l’app avait déjà dépassé la barre des 500 millions d’utilisateurs hebdomadaires fin mars dernier. Les parents pouvaient être fiers, mais il semblerait que ChatGPT ne s’arrête plus quand il s’agit de collectionner les zéros… sur son compteur d’utilisateurs !
L’une des raisons de cette envolée folle n’est autre que le lancement d’une fonction d’image générative boostée au GPT-4. La recette était simple : prenez une IA déjà populaire, offrez-lui le pouvoir de dessiner (presque) mieux que Picasso, et observez le phénomène ! Résultat ? Plus de 130 millions de créateurs en herbe se sont précipités pour générer pas moins de 700 millions d’images en quelques jours seulement, selon le COO Brad Lightcap. Mieux que la photo de vacances de Tonton Gérard !
ChatGPT n’est pas près de rendre les machines muettes, surtout quand elles parlent aussi bien aux foules.
Le portefeuille d’OpenAI aussi se muscle, puisque la plateforme compte désormais 5 millions d’abonnés payants côté entreprises, là où il n’y en avait que 3 millions en juin. On imagine les réunions où l’on ne cherche plus une bonne idée, mais le bon prompt ! Et comme si tout ceci n’était pas suffisant, un rapport fraîchement publié par Sensor Tower révèle que les utilisateurs deviennent carrément accros, avec plus de 12 jours d’utilisation active par mois et une moyenne de 16 minutes passées chaque jour à bavarder… ou tenter d’impressionner l’IA. Seuls Google et X (ex-Twitter) parviennent à faire mieux côté temps de cerveau accaparé.
Alors, ChatGPT : gadget ou génie ? En tout cas, sa croissance fulgurante nous rappelle que, derrière chaque révolution technologique, il y a une équipe prête à nous surprendre encore et encore. Peut-être que demain, notre compagnon d’écran sera aussi notre psy, notre prof, ou même notre chef cuistot (données non contractuelles pour la recette du soufflé au fromage).
Pour conclure cette saga digne d’une téléréalité numérique, nul doute qu’aujourd’hui, ChatGPT ne se contente plus de discuter sur Internet : il écrit les règles du jeu. Quant aux utilisateurs, ils n’ont pas fini d’avoir des conversations… artificielles. Et comme diraient les robots : « Merci pour votre attention, tout retour dans la boîte à idées est traité par notre processus automatisé de câlins virtuels ! »
Source : Techcrunch
