« Pourquoi la Lune n’a-t-elle jamais le vertige ? On dirait qu’elle adore tourner en rond. » Voilà de quoi lancer notre grande vadrouille nocturne, à travers les phases lunaires qui font de la Lune une star à la fois timide, changeante… et toujours en orbite autour de notre curiosité !
Avant d’enfiler nos combinaisons spatiales, un petit rappel : la Lune ne se contente pas de briller pour Instagram. Elle suit un cycle de huit phases sur environ 29,5 jours — soit, grosso modo, le temps qu’il vous reste pour rembourser votre abonnement Spotify oublié ! Ce ballet céleste est orchestré par la position du Soleil, de la Terre, et, bien sûr, notre satellite préféré. Mais alors, où en sommes-nous ce 4 août ? Spoiler : la Lune est loin d’être d’humeur morose.
En ce lundi glorieux, le luminaire naturel joue la carte du « Gibeuse croissante » (Waxing Gibbous, pour les bilingues et les snobs). Pour briller ainsi à 77% (selon la NASA, et honnêtement, qui peut contredire la NASA à part un chat sur YouTube ?), il a fallu onze nuits de rotation. Si vous sortez ce soir sans invitation, vous pourrez distinguer à l’œil nu le cratère Copernicus, la Mare Tranquillitatis (là où Neil Armstrong a fait ses premiers pas mythiques), et la Mare Crisium. Sortez les jumelles pour repérer le cratère Posidonius ou la Mare Nectaris. Pour les plus inventifs – et équipés d’un télescope –, c’est jackpot : des paysages lunaires comme le Rima Arladaeus ou Apollo 12 viendront compléter la carte postale.
Observez la lune ce soir, car elle n’est jamais deux fois la même, ni vraiment toute seule dans sa ronde.
Mais pas de panique pour ceux qui auraient raté ce spectacle : la prochaine pleine lune arrive le 9 août. Oui, on dirait presque que la Lune se synchronise avec notre calendrier de vacances. La dernière, quant à elle, s’est produite le 10 juillet. Et, pour briller en société lors de l’apéro astro, sachez que la pleine lune, c’est ce moment où notre satellite affiche son plus joli selfie : 100% lumière naturelle (sans filtre).
Mais pourquoi ces changements d’apparence nocturne ? Techniquement, tout ça n’est qu’une question d’angles, et surtout de perspectives. La Lune tourne autour de la Terre, qui elle-même fait la belle avec le Soleil. Résultat : on voit parfois un croissant, parfois un demi-camembert, et d’autres fois… plus rien du tout ! Pour faire la courte histoire de la longue nuit, il existe huit étapes distinctes : la Nouvelle Lune (invisible), le Croissant Croissant, le Premier Quartier, la Gibeuse Croissante, la Pleine Lune, la Gibeuse Décroissante, le Dernier Quartier, et enfin le Croissant Décroissant – avant de repartir pour une nouvelle danse endiablée.
Ce cycle, c’est un peu le Netflix céleste : il recommence toujours, et il y a toujours une phase que vous avez ratée parce que vous étiez distrait par un mème ou une story Instagram. Mais rassurez-vous, la Lune n’en prend jamais ombrage (hum).
Alors, ce soir, n’oubliez pas de lever les yeux vers le ciel. On dit parfois qu’on vise la Lune sans jamais l’atteindre, mais pour une fois, c’est elle qui nous fait de l’œil – lumineux, mystérieux, et jamais tout à fait le même. La morale de l’histoire ? Avec la Lune, la nuit porte conseil et, surtout, beaucoup de lumière. Allez, ne soyez pas timide, laissez-vous éblouir par sa phase… Elle en fait tout un fromage !
Source : Mashable




