« Pourquoi vendre quand on peut automatiser la vente ? » aurait pu dire un commercial fatigué… et visiblement, la startup Clay l’a pris au pied de la lettre ! Clay vient tout juste de récolter un joli magot : un tour de table de 100 millions de dollars comme on en rêverait lors du Monopoly, portant la valorisation de la société à un impressionnant 3,1 milliards de dollars. CapitalG, accompagné de quelques habitués des salles des coffres comme Meritech, Sequoia, First Round Capital et consorts, a mené la danse. Tout ça pour une boîte qui, il y a à peine huit ans, planchait encore sur son pitch deck. Franchement, certains vendent du rêve et d’autres… automatisent la vente du rêve.
Mais attendez, ce n’est pas tout : Clay n’en est pas à sa première tournée générale. Il y a six mois à peine, la start-up avait déjà réussi à lever 1,25 milliard (oui milliard, comme dans « plus de zéros qu’une calculatrice cassée ») lors de sa série B. Ensuite, rebelote avec une offre de rachat menée par les inévitables Sequoia, permettant aux salariés de toucher le jackpot et acheter, qui sait, quelques cafés hors de prix à San Francisco. Apparemment, dans la Silicon Valley, l’argent coule à flots à chaque réunion Zoom.
Ce n’est donc pas la pluie de dollars qui manque chez Clay : la levée de fonds totale de la startup s’élève désormais à 204 millions (hors primes pour records battus en bourrages d’agendas). Petite nouveauté : Sapphire Ventures est monté à bord, histoire d’ajouter un logo sympa sur le site de Clay. On dirait presque un club VIP où la carte d’entrée, c’est un chèque à neuf chiffres.
Pour ceux qui pensaient que l’IA ne servait qu’à générer des images de chatons, Clay prouve qu’elle peut aussi générer des montagnes de cash.
Mais à quoi sert tout cet argent, me demanderez-vous ? Clay n’est pas qu’un distributeur automatique de billets : la startup propose des outils dopés à l’intelligence artificielle pour les pros de la vente et du marketing. Et question crédibilité, les clients affichés sont du genre à faire tourner la tête : OpenAI, Anthropic, Canva, Intercom… Oui, les Goliaths de la tech, rien que ça ! Clay met le turbo pour rendre les commerciaux aussi efficaces qu’un robot-café, mais sûrement moins caféinés.
Côté chiffres, on frôle le grand huit : Kareem Amin, cofondateur et CEO de Clay, confie au New York Times que l’entreprise devrait atteindre la barre des 100 millions de dollars de chiffre d’affaires d’ici la fin de l’année. Un triple salto arrière par rapport à l’année précédente. Même l’équipe de France de gymnastique n’oserait pas tenter le coup sans matelas.
Alors, startup miracle ou simple effet de mode ? La question reste ouverte. Derrière le rideau de dollars et les logos de licornes, les acteurs historiques du secteur n’ont qu’à bien se tenir : Clay réinvente la vente, mais le marché du logiciel SaaS, lui, adore les pirouettes. En tout cas, une chose est sûre : chez Clay, quand on parle de croissance, ce n’est pas pour vendre du vent… ou presque !
Pour conclure en beauté : avec Clay, la vente n’a peut-être jamais été aussi… productive. Alors, qui veut un deal ? Chez eux, c’est toujours à point… comme une bonne levée !
Source : Techcrunch




