« Qui a dit que les voix dans nos têtes n’étaient pas générées par IA ? » Bienvenue dans l’ère où notre voix humaine a de la concurrence à la Silicon Valley ! Chez Meta, la science-fiction devient petit à petit réalité : l’entreprise vient de s’offrir WaveForms, une start-up spécialisée dans la génération vocale, pour un montant—suspense—tenant dans un point d’interrogation. Devinez quoi, c’est leur deuxième razzia sur l’audio en un mois : à croire qu’à force de parler à nos appareils, ils nous répondraient comme des humains.
L’histoire de WaveForms ressemble à celle du nouvel élève surdoué qui débarque à l’école et obtient tout de suite une bourse : née il y a seulement huit mois, la start-up a déjà levé 40 millions de dollars auprès d’Andreessen Horowitz, avec une valorisation à 160 millions avant même d’avoir l’âge pour fêter son premier anniversaire ! On comprend que Meta ait eu envie de mettre la main dessus…
Derrière WaveForms, on retrouve une équipe de choc : Alexis Conneau, l’ancien sorcier de Meta et OpenAI qui a co-créé les réseaux neuronaux vocaux de GPT-4o, mais aussi Coralie Lemaitre, stratège publicitaire de Google. Tous deux ont plié bagages pour revenir sous le giron de Mark Zuckerberg, histoire de donner de la voix—littéralement—chez Meta. Pendant ce temps, l’incertitude plane encore sur le destin des autres collaborateurs, dont le mystérieux magicien technologique, Kartikay Khandelwal.
Là où certains entendent la voix du progrès, d’autres flairent une belle cacophonie concurrentielle !
Quant au site web de WaveForms ? Volatilisé ! Effacé comme une mauvaise note vocale, laissant LinkedIn nous murmurer leur objectif : franchir le fameux “Speech Turing Test”, ce défi où l’on tente de deviner si l’on parle à un humain… ou à un robot déguisé en crooner. Bonus : ils développaient aussi une “intelligence émotionnelle générale”. Oui, bientôt, votre assistant vocal pourra vous réconforter quand vous pleurez devant une pub de chatons.
Évidemment, la réalité derrière ces acquisitions n’est pas qu’une histoire de voix suaves et de bots débonnaires. Il s’agit surtout d’armer Meta dans la bataille féroce des intelligences artificielles vocales, au moment où ses concurrents, d’Apple à Google, affûtent leurs propres assistants. Espérons que l’humanité ne perde pas… la parole dans l’affaire.
WaveForms a peut-être cherché à rendre ses IA indétectables, mais l’attention médiatique, elle, ne passe jamais inaperçue. Alors, que reste-t-il à Meta à force de tout racheter ? Peut-être la bande-son de notre avenir—orchestrée par un chœur de robots (presque) humains.
En tout cas, à ce rythme, on peut dire que chez Meta, on n’achète pas que des entreprises… On achète carrément tout le discours !
Source : Techcrunch




