« Qui veut gagner des millions ? Réponse : le gouvernement des États-Unis, mais pour l’instant, il ne paie qu’un dollar ! »
Cette semaine, c’est la guerre… des prix (et des geeks) entre les géants de l’IA ! Après qu’OpenAI ait tenté de distribuer ChatGPT Enterprise à l’ensemble de l’exécutif fédéral américain pour le tarif d’un gobelet à la machine à café (1 dollar par an et par agence), Anthropic a dégainé sa super-offre. Non seulement Claude, leur modèle d’IA, sera aussi proposé à ce prix dérisoire, mais la promo s’étend aussi à TOUS les pouvoirs fédéraux… Oui, même le Sénat pourra bientôt demander à Claude de rédiger ses amendements. Et la justice ? Elle pourra vérifier ses jurisprudences automatiquement — ou, soyons fous, demander à l’IA si le dernier épisode de Suits est réaliste.
Mais attention : cette gentillesse n’est pas éternelle ! L’offre à un dollar est valable seulement pendant un an. Précisons aussi que cette bataille de la générosité intervient peu après que les mastodontes OpenAI, Anthropic et Google DeepMind aient tous rejoint la liste d’éditeurs d’IA autorisés à vendre leurs services aux agences fédérales. Et Google DeepMind ? Pour l’instant, silence radio sur une éventuelle surenchère, mais qui sait, ils mijotent peut-être une promo “1 dollar + un cookie” à leur tour !
Cette contre-attaque d’Anthropic face à OpenAI n’est pas qu’un caprice commercial : c’est un vrai coup stratégique pour s’incruster sérieusement dans tous les coins du gouvernement. “Nous pensons que le secteur public américain mérite le top de l’IA pour résoudre les vraies galères du quotidien – de la recherche à l’administration,” promet fièrement Anthropic. On imagine déjà Claude conseiller les congressistes sur la meilleure façon d’organiser la prochaine “journée crêpes” du Capitole…
À Washington, quand il y a une guerre des prix, c’est toute l’IA… qui se régale !
Petit détail (mais pas des moindres) : Claude n’est pas qu’un cerveau, c’est aussi un coffre-fort. Anthropic va fournir pas un, mais deux services : Claude pour les pros et Claude spécial Gouvernement. La version “spéciale” est même labélisée “FedRAMP High”, un label de sécurité qui rassure les fonctionnaires soucieux de protéger leurs dossiers pas totalement secrets mais tout de même hypersensibles. C’est l’équivalent informatique du “Top Secret, mais pas trop”.
Et ce n’est pas tout ! Anthropic offrira son service technique pour intégrer Claude dans les rouages administratifs, partout de la Défense à la santé publique. D’ailleurs, Claude est déjà à l’œuvre au Lawrence Livermore National Laboratory (pour accélérer la science, rien que ça) et aide la santé publique de Washington DC à rendre ses services multilingues. Bref, même l’IA fait du social !
Côté technologie, Anthropic a un atout : la compatibilité “multicloud” (Amazon, Google Cloud, Palantir…), tandis qu’OpenAI se limite, pour l’instant, à Azure. Pour les amateurs de souveraineté et de contrôles à tous les étages, ça peut faire la différence. Mais OpenAI n’a pas dit son dernier mot et planche sur des solutions moins dépendantes d’Azure. Le suspense reste entier…
En résumé, la vraie question n’est plus “qui veut fournir son IA au gouvernement américain ?”, mais “jusqu’où sont-ils prêts à baisser le prix pour devenir le chouchou de l’État ?” Entre Claude et ChatGPT, une chose est sûre : dans cette affaire, si l’IA coûte 1 dollar, les jeux de pouvoir, eux, valent bien leur pesant de cacahuètes… ou de data !
Source : Techcrunch




