Mobilité, bourse et sécurité : la révolution du bug comme nouveau moteur

Illustration originale : Evan Iragatie / Flux

Edito
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Mobilité, bourse et sécurité : la révolution du bug comme nouveau moteur

Le futur de la mobilité ressemble de plus en plus à une partie de Monopoly jouée sur une montagne russe sortie d’un film de science-fiction : entre le grand huit des innovations automobiles, les pirouettes réglementaires et les crash-tests financiers sur fond d’intelligence artificielle. Les constructeurs de véhicules électriques gémissent sous la pression des crédits d’impôt volatiles et des tarifs douaniers lunatiques, mais surtout sous le poids d’une incertitude permanente. Tandis qu’Uber se perd dans les méandres judiciaires et que Tesla s’essouffle entre jackpot boursier et arrêt brusque de supercalculateur, c’est tout le secteur qui semble pris dans un enchevêtrement d’obstacles imprévisibles, chaque annonce semblant servir de prétexte à un nouveau tour de yoyo sur les marchés.

D’ailleurs, les montagnes russes ne sont pas que financières : elles sont aussi technologiques et sécuritaires. Face à cette épidémie de failles béantes exposant les données de millions de conducteurs, la voiture connectée n’a plus rien de la forteresse roulante promise. Mouvement perpétuel rime ici avec vulnérabilité chronique : un simple bug d’API, et hop, les portes des concessions virtuelles s’ouvrent en grand tandis que l’illusion du contrôle s’effrite. Le progrès accélère, mais laisse la sécurité sur la bande d’arrêt d’urgence, klaxon bloqué, pendant que les pirates cybergèrent déjà le virage suivant.

Dans ce chaos algorithmique, l’invasion de l’IA sur la Bourse et la finance n’est que la suite logique de la robotisation de nos vies. Pourquoi se fatiguer à comprendre les marchés, alors que l’intelligence artificielle de Google peut, d’un clic, recouvrir d’une nappe de chiffres chatoyants nos pires angoisses de capitalisation ? Sauf qu’à trop confier nos décisions à des serveurs boostés à la data, on s’expose à un avenir boursier piloté… à l’aveugle, ou sous le contrôle de quelques « Happy Few » qui maîtrisent l’algorithme derrière le rideau. Dans ce grand casino, la question n’est plus seulement « peut-on faire confiance à la machine ? », mais plutôt « combien de bugs, failles ou biais faudra-t-il avant le jackpot inversé ? ».

Quand la technologie réinvente la mobilité, la finance et la cybersécurité, tout paraît possible… sauf la tranquillité.

Et n’allons pas croire que ces mondes seraient étanches : le pont entre le bug informatique qui ouvre une flotte de voitures aux hackers et l’algorithme boursier qui fait des nœuds à l’économie réelle n’est qu’un menu déroulant dans le cloud. Que l’on parle de rachat de startups du vol autonome, de robotaxi européen made in Baidu, de food delivery ou de défaillance logicielle sur les portails automobiles, la même logique prévaut : automatiser à tout prix, accélérer la course, et attendre l’accident pour inventer la ceinture de sécurité. Après tout, l’humain n’a plus qu’à sauter dans l’hélicoptère Joby Aviation (VIP lounge inclus), fermer les yeux et espérer que l’IA, cette copilote émérite, saura poser l’appareil en douceur – ou au moins, lancer une belle analyse SWOT avant de s’écraser.

Finalement, qu’on se penche sur la mobilité électrique, la finance augmentée ou la sécurité logicielle des autos, le constat est le même : nous filons toutes vitesses vers un avenir où la confiance, plus que l’innovation, devient la véritable monnaie. Jusqu’au prochain bug, crash, ou crash boursier. Peut-être, à force de tout déléguer à la machine, finirons-nous par nous demander si le réel pilote de notre destin n’est pas déjà hors du véhicule… mais bien tapi dans un datacenter, quelque part entre l’Ohio et la Silicon Valley.

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