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Credits image : Boitumelo / Unsplash

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Supernova : la soupe est-elle (trou) noire ?

« Il ne faut pas avaler tout cru ce qu’on voit dans l’espace », aurait dit un astrophysicien un brin moqueur devant la découverte du jour : astronomes et IA main dans la main viennent de tomber sur une supernova un peu trop gourmande, SN 2023zkd, qui aurait tenté — attention, scoop interstellaire — de gober un trou noir. Oui, dans le cosmos, il vaut parfois mieux demander la carte avant de commander la spécialité maison.

Cette histoire céleste n’est pas une banale histoire d’étoile en fin de vie qui explose en bouquet final pour finir transformée en trou noir — non, non ! Ici, c’est l’inverse : une étoile géante, pleine d’hélium et de rêves de grandeur, aurait tenté de jouer au glouton intergalactique en croquant dans un trou noir voisin. Résultat ? Non pas une bouchée étoilée mais un cataclysme cosmique observé grâce à un drôle de flair numérique : un algorithme d’intelligence artificielle (IA) branché sur Slack ! Oui, là où votre boss vous envoie des memes, des chercheurs guettent des feux d’artifice d’un autre genre.

L’équipe du Young Supernova Experiment et le Harvard & Smithsonian Center for Astrophysics, aidés de leur fidèle bot détecteur d’explosions LAISS (Light curve Anomaly Identification and Similarity Search), ont flairé le bizarre dans cette supernova en deux actes. Première explosion carbonara en juillet 2023, puis une relance huit mois plus tard, façon de dire « vous reprendrez bien un peu de lumière ? ». Et, cerise sur la galaxie, la star montait lentement en luminosité avant de tout péter : du jamais vu pour une supernova typique, qui préfère faire sa diva sans répétition générale.

Parfois, les mystères de l’univers tiennent plus du “bœuf bourguignon cosmique” que de la recette classique !

À première vue, on pourrait croire à une supernova comme les autres : une grosse étoile explose, au revoir et hop, formation du fameux trou noir. Mais ici, c’est un vrai tango cosmique : la partenaire étoile et le trou noir dansent follement jusqu’à ce que l’un démolisse l’autre. Gagnant ? Le trou noir, qui finit encore plus massif, genre Schwarzenegger des objets célestes.

Impossible de démêler cette intrigue stellaire sans l’aide de l’IA. Le robot LAISS, saupoudré d’algorithmes dignes de Spotify (avec l’outil open-source ANNOY), sait trier les explosions vraiment exotiques des feux de paille ordinaires. Un supernova trop « mainstream » ? Next. Un événement chelou ? Il bippe l’équipe, qui saute sur les télescopes. Bien sûr, la moitié du temps, ce sont juste des galaxies à trous noirs supermassifs un peu trop démonstratifs. Mais même là, pas de panique : en astronomie, on prend ce qu’il y a, et on fait le tri comme dans une playlist de vieux tubes.

Ce coup de filet numérique n’est pas un cas isolé. Avec l’arrivée prochaine de l’observatoire Vera C. Rubin, il faudra des IA encore plus funky pour gérer le tsunami de supernovas à venir. Les vieux algorithmes sont déjà à la retraite anticipée : il faut du neuf, du créatif, du sur-mesure… ou alors laisser les humains tout faire, mais autant demander à Sherlock Holmes de classer les grains de sable du Sahara.

Moralité de ce feuilleton spatial : parfois, ce n’est pas l’étoile qui fait le trou noir, mais le trou noir qui fait exploser la star. Ça ne vous donne pas envie de regarder le ciel différemment, la prochaine fois ? Attention tout de même : avaler un trou noir, c’est un coup à finir… dans un éclat !

Source : Mashable

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