a man holding a sign that says solidarity mit der dreme

Credits image : Masood Aslami / Unsplash

Réseaux sociauxSociété
0

Bluesky: Le réseau qui met ses règles (bleu) ciel ouvert

« Soyez vous-même, mais pas trop quand même. » Voilà une phrase qui résume la gymnastique compliquée des réseaux sociaux en 2025. Aujourd’hui, la plateforme Bluesky, souvent surnommée « le Twitter qui s’habille en bleu ciel », tente une pirouette réglementaire : à deux ans de sa création, elle revisite ses règles de communauté avec, tenez-vous bien, un appel aux suggestions de ses utilisateurs. S’ouvrir au feedback ? Voilà une idée rafraîchissante, presque révolutionnaire, surtout dans une époque où le bouton « signaler » a plus de visibilité que les emojis rigolos.

Pourquoi cette envie soudaine de dépoussiérer les politiques internes ? Simple : la vague de règlements internationaux, du Online Safety Act britannique au Digital Services Act européen, a frappé toutes les côtes. Désormais, sur Bluesky, si vous êtes Britannique et que vous souhaitez surfer sur du contenu réservé aux adultes, il vous faudra sortir la panoplie complète : scan du visage, pièce d’identité ou carte bancaire à l’appui. Les Sherlock Holmes du dimanche n’ont qu’à bien se tenir !

Mais Bluesky ne se contente pas d’éviter les amendes salées. Elle veut aussi refranchir la barrière du fun, là où ses membres semblaient dernièrement atteints d’une sévère allergie à l’humour. Les critiques ne manquaient pas : ambiance morose, débats à rallonge, et zéro sourire. Résultat ? Nouvelles règles pour encourager la bienveillance et la diversité. Le prochain qui dit que l’ambiance est grise sera fact-checké !

Bluesky essaie de garder les pieds sur Terre tout en ayant la tête… dans les nuages réglementaires.

D’ailleurs, là où les géants comme Facebook ou Instagram éjectent les utilisateurs sans préavis (et sans SAV digne de ce nom), Bluesky tente le dialogue. Imaginez : un problème avec votre compte ? Avant même que les mots « litige » ou « avocat » ne soient prononcés, un gentil community manager vous propose une conversation téléphonique. Pas sûr que Mark Zuckerberg réponde lui-même au SAV, mais on ne sait jamais, sur un malentendu…

En plus de préférer parfois la voie judiciaire plutôt que l’arbitrage confidentiel (santé à ceux prêts à affronter le juge), Bluesky laisse sa communauté proposer des ajustements pour ses futures règles, à commencer par quatre grands principes : sécurité, respect, authenticité, et respect de la loi. S’ils vous paraissent familiers, c’est normal : c’est aussi la charte de conduite de toute bonne soirée Monopoly en famille.

Concrètement, rien de révolutionnaire : pas de promotion de la violence, d’abus, de contenus illégaux ou d’arnaques. Un petit clin d’œil aux journalistes et humoristes, qui échappent à la censure quand ils couvrent l’actualité ou, Dieu merci, font des blagues ! Par contre, attention aux définitions : le harcèlement, la haine ou l’abus sont traités avec la plus grande prudence, surtout depuis quelques polémiques passées qui ont fait grincer des dents plusieurs communautés, comme lors des tensions récentes avec les membres noirs ou trans de la plateforme.

Le plus ironique, c’est peut-être que Bluesky se voulait à la base un réseau « à la carte », où chacun gère sa modération avec des outils personnalisés. Malgré tout, on réclame souvent une main plus ferme de la part de la plateforme elle-même. Comme quoi, même chez les fans du DIY, on aime bien quand le plombier passe vérifier les tuyaux…

En parallèle, la politique de confidentialité et le règlement sur le copyright se refont aussi une beauté pour coller aux lois internationales. Ceux-là, c’est acté, pas de débat, ni de round d’improvisation communautaire.

À quand la règle qui oblige tout le monde à poster un mème par jour ? Ce serait la vraie révolution bleue… Mais attention, n’allez pas trop loin, au risque de finir… blueskéyé !

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.