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Credits image : Jon Tyson / Unsplash

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Meta-morphose intelligente : quand l’IA change de costume plus vite que son ombre

« Changer d’avis est le propre de l’intelligence, mais chez Meta, c’est carrément un sport olympique ! » Qui a dit que l’été était synonyme de calme au bureau ? Certainement pas du côté de Menlo Park, où les cerveaux de Meta semblent avoir la bougeotte administrative… encore une fois.

Voici donc la quatrième valse des chaises musicales dans l’équipe d’intelligence artificielle de Meta, en moins de six mois (oui, vous avez bien lu, quatre remaniements — ils doivent avoir un abonnement fidélité chez les imprimeurs de nouveaux organigrammes). La nouvelle mouture, annoncée en grande pompe dans un mémo interne relayé par Bloomberg et le New York Times, se nomme « Meta Superintelligence Labs » (MSL pour les intimes, ou ceux qui aiment les acronymes). Et la vedette du moment n’est autre qu’Alexandr Wang, fraîchement débarqué de Scale AI pour jouer les chefs d’orchestre, avec une baguette en forme de Llama (la série IA, pas l’animal).

MSL s’organise désormais autour de quatre nouveaux pôles, pour ne pas confondre avec un certain ours célèbre. Il y a d’abord le tout nouveau « TBD Labs », piloté par Wang lui-même et entièrement dédié aux modèles de fondation comme Llama, qui a fait sa dernière sortie en avril (promis, pas besoin de bottes de foin pour cette version). Les trois autres pôles s’occupent respectivement de la recherche, de l’intégration dans les produits et, bien sûr, de l’infrastructure – parce qu’une grande IA sans de grandes serveurs, c’est un peu comme un influenceur sans réseau social.

Même chez les géants de la tech, l’organisation peut ressembler à un Rubik’s cube dont les couleurs ne s’alignent jamais tout à fait.

Mais derrière les sourires LinkedIn et les promesses de nouveauté, il y a un fond d’inquiétude. Meta n’est pas le seul à courir après le Saint Graal de l’IA suprême : OpenAI, Anthropic et Google DeepMind tracent eux aussi leur route à vitesse grand V. Mark Zuckerberg lui-même aurait retroussé ses manches (enfin, sa manche de t-shirt habituel) pour chasser les talents et injecter un coup de booster interne. Alors, est-ce un énième réaménagement cosmétique, ou le début d’une vraie révolution façon Meta ?

D’un côté, ces changements constants pourraient donner le tournis à plus d’un ingénieur. De l’autre, à l’ère de l’IA générative, il faut savoir pivoter plus vite que son ombre (ou risquer de finir à la traîne sur le fil d’actualité). Bref, chez Meta, l’agilité n’est pas une option, c’est presque un super-pouvoir obligatoire… même si, entre nous, on aimerait parfois qu’ils gardent la même équipe le temps d’un trimestre scolaire.

Pour les fans de stratégies secrètes et d’arbitraires clins d’œil à la prochaine coupe du monde des intelligences artificielles, cette histoire est à suivre de près. Et si vous aussi, ce genre de manœuvres vous donne envie de devenir chef d’orchestre, sachez que chez Meta, il vaut mieux maîtriser la partition du changement permanent plutôt que celle du piano classique !

En conclusion, même les géants de la tech n’échappent pas au syndrome de la réorganisation chronique. Chez Meta, l’intelligence n’est pas seulement artificielle, elle est aussi parfois… organisationnelle.

Source : Techcrunch

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