« L’intelligence artificielle, c’est comme la mayonnaise maison : tout le monde parle de la recette, mais personne ne réussit vraiment à la monter ! » Voilà une citation qui pourrait faire sourire les dirigeants de Maisa AI, une jeune pousse qui veut prouver que, contrairement à 95% des projets d’IA générative d’entreprise (qui finissent en omelette ratée), il est possible de servir enfin une recette fiable et digeste.
Dans le grand bal des startups IA où l’on promet monts et merveilles, Maisa AI entre en scène tambour battant avec sa plateforme Maisa Studio, véritable cuisine ouverte sur l’automatisation d’entreprise. Mais ici, pas question de robots qui font leur sauce dans le noir : la maison jure par la transparence, l’auditabilité… et une supervision humaine, histoire d’éviter que le soufflé ne retombe.
Derrière les fourneaux, Manuel Romero et David Villalón saupoudrent le tout d’une bonne dose d’innovation : au lieu de demander à l’IA de répondre aveuglément, ils lui font organiser une véritable « chaîne de travail » (ou « chain-of-work », pour les anglicistes). L’utilisateur décrit ce qu’il veut, l’IA prépare la recette étape par étape, validée par le chef humain. Halte à la tambouille générative qui hallucine : ici, c’est le système HALP (Human-Augmented LLM Processing) qui veille au grain… ou à la farine.
Les IA éthérées, c’est fini : place aux agents numériques qui rendent enfin des comptes !
Maisa ne s’arrête pas là et ajoute à son tablier le Knowledge Processing Unit, un ingrédient maison censé réduire les hallucinations algorithmiques à la portion congrue. Des banques, des constructeurs automobiles et des groupes dans l’énergie y ont déjà goûté, histoire de satisfaire leur appétit d’automatisation fiable, même quand la recette devient critique.
Pour autant, Maisa ne court pas après la hype. Pendant que les plateformes « vibe-coding » (on sent la pâte à cookies, mais on ne sait jamais ce qu’il y a dedans) galopent pour séduire les entreprises, la startup espagnole-états-unienne préfère la montée en puissance tranquille : d’abord séduire des clients exigeants, ensuite ouvrir plus largement Maisa Studio pour transformer tout testeur du dimanche en chef IA accompli.
Là où certains voient une niche encore petite, Maisa voit sa propre version du menu dégustation, prêt à s’exporter là où le sérieux prime. Avec des fonds venus d’Europe et d’Amérique, la recette semble conquérir les palais bien régulés, comme le prouve la participation de Forgepoint Capital International, bras armé de Banco Santander côté sécurité et confiance. De quoi convaincre même les plus sceptiques du secteur réglementé.
Dans cette « ruée vers l’IA fiable », Maisa espère distancer la meute de concurrents pressés, mais parfois maladroits quand il s’agit de fiabilité et d’auditabilité (ah, la tarte brûlée du “quick start” !). Son ambition ? Doubler ses effectifs d’ici 2026, et bientôt prouver, croissants sur la table, qu’il existe encore des startups IA qui tiennent leurs promesses. Après tout, dans l’IA, mieux vaut un agent fiable qu’un agent… très “tralala” !
Source : Techcrunch




