« Internet, c’est comme une boîte de chocolats… On ne sait jamais sur quoi on va tomber, mais maintenant c’est Claude qui mange à votre place ! »
Anthropic vient de lever le voile sur son nouveau gadget pour geeks pressés (et riches) : une préversion de Claude pour Chrome, un agent IA prêt à jouer les assistants personnels directement dans votre navigateur. Pour le moment, seuls mille veinards abonnés à la formule Max (100 à 200 $ par mois, rien que ça !) profitent de cette pépite, mais une liste d’attente s’allonge déjà plus vite qu’une file pour les beignets gratuits.
Côté usage, le concept est simple : vous installez une extension Chrome, et hop, Claude papote gentiment dans une fenêtre latérale, gardant un œil sur tout ce qui se passe dans votre navigateur, comme si c’était votre coloc un peu collant. Cerise sur le cookie, l’agent peut agir à votre place avec votre bénédiction, pour exécuter quelques tâches et vous faire gagner du temps – ou des micro-siestes.
La bataille du navigateur intelligent est lancée, et tout le monde veut prendre le contrôle de votre onglet préféré !
Mais attention : Claude n’est pas la seule IA à vouloir squatter nos pages web. C’est la course à l’intégration ! Perplexity a lancé son propre navigateur Comet, OpenAI prépare un concurrent mystérieux, et Google insère Gemini dans Chrome. Comme si nous n’avions pas déjà assez de pop-ups à gérer, maintenant il faut choisir quel cerveau artificiel aura le droit de surveiller nos achats de chaussettes.
Cette frénésie a un parfum de feuilleton juridique, car pendant que les IA s’affrontent, Google tremble : un juge fédéral menace de forcer la vente de Chrome suite à une grosse affaire d’antitrust. Apparemment, Perplexity et même Sam Altman d’OpenAI aimeraient bien s’offrir Chrome (prix d’ami : 34,5 milliards de dollars). En général, on hésite à racheter la voiture du voisin, eux veulent carrément acheter l’autoroute !
Mais avec tout ce remue-méninges IA, les risques ne sont jamais bien loin. Anthropic prévient : donner les clés du navigateur à un agent intelligent, c’est comme confier son smartphone à un chat – il pourrait y avoir des surprises. Récemment, Brave a ainsi découvert que le navigateur Comet était vulnérable à des attaques de type « injection de prompt » : des petits malins cachent du code dans un site, l’IA le lit, et vlan, elle se met à exécuter des ordres louches. Heureusement, Perplexity assure avoir colmaté cette brèche aussi vite qu’un patch Windows mensuel.
De son côté, Anthropic joue la prudence : restrictions sur certains sites dès le départ, blocages sur les plateformes à risques (finances, contenus olé-olé, piratage), et demandes d’approbation avant publication ou achat. L’équipe claironne même avoir réduit de moitié le taux de succès des attaques de prompt injection. Ding dong, qui est là ? La sécurité avant tout.
Mais soyons honnêtes, la vraie révolution est ailleurs : même si ces IA deviennent super douées pour faire nos corvées numériques (et, accessoirement, lire nos spams à notre place), elles galèrent encore à résoudre les problèmes complexes. Oui, Claude et ses potes font de bons stagiaires, mais il faudra patienter avant de leur confier la gestion de nos comptes bancaires ou le choix du GIF parfait pour briller au bureau.
En conclusion, tant que les IA apprendront plus vite à cliquer qu’à éviter les pièges, gardez un œil sur vos onglets : la prochaine fois que vous râlez contre les cookies, ce sera peut-être une IA qui prendra la biscotte !
Source : Techcrunch



