Space Shuttle Challenger launches from Kennedy Space Center

Credits image : NASA / Unsplash

Astronomie
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Starship, c’est le pied : quand SpaceX touche le fond pour rebondir vers les étoiles

« L’espace, la frontière de la casse… et de la classe », aurait pu dire Elon Musk, en contemplant son Starship s’envoler une énième fois. Si le programme Starship nous a habitués aux pétarades spectaculaires et aux fusées qui volent en éclats comme les cotillons au nouvel an, ce dernier décollage nous prouve que SpaceX a appris à transformer l’essai… et la poussière d’étoile.

Après un été chaud où un prototype s’est décidé à faire feu de tout bois sur le pas de tir texan, Starship a refait surface et, cette fois, il n’a pas explosé (hourra !). Non content d’atteindre l’espace, le mastodonte de 120 mètres de haut a fait un joli demi-tour du globe avant de finir son voyage en douceur dans l’océan Indien. Le replay était à suivre en direct sur X (ex-Twitter), où Elon Musk tweetait plus vite que son ombre, entre deux corrections météos et une fuite d’oxygène liquide qui a joué les trouble-fêtes lors d’un premier essai annulé.

Ce dixième vol d’essai n’était pas pour les timides : SpaceX a fait subir à son vaisseau des épreuves dignes d’un Koh-Lanta galactique et des descentes dans l’atmosphère façon crêpe flambée. Mais à part quelques dégâts légers sur les flaps (ces appendices qui font coucou au vent) et la jupe arrière, Starship a résisté comme un chef, sous les commentaires goguenards de Dan Huot, la voix officielle de l’événement : « On est un peu méchants avec ce Starship ; on veut vraiment voir où ça casse ». Ils savent s’amuser, chez SpaceX.

Lorsqu’on vise la Lune, mieux vaut s’habituer aux atterrissages mouvementés… mais cette fois, l’étoile montante a décroché la palme du grand plongeon contrôlé.

Plus qu’un simple tour de manège, ce vol avait pour mission de tester plein de petits trucs : lâcher pas moins de huit satellites Starlink-fantômes façon distributeur Pez, tester de nouveaux atterrissages en mode « Burn, baby, burn » dans le Golfe du Mexique, et même rallumer un moteur dans le vide spatial, histoire de montrer qui est le boss. Et tout cela sous la bénédiction de HAL 9000 revisité (merci pour la blague, Dan).

Évidemment, derrière la réussite, il y a une montagne de ratés – et pas des moindres. La stratégie chez SpaceX : casser vite, réparer plus vite, et recommencer. À rebours de la NASA et de son culte du « pas de vague », la firme d’Elon Musk a connu prototypes qui se déglinguent, réservoirs qui explosent (coucou juin !), et pannes en pagaille. Mais comme on dit : c’est en crashant qu’on apprend.

Cette fois, la mayonnaise semble avoir pris. Starship est ressorti de l’aventure avec les honneurs, prêt à retrouver sa place dans le programme Artemis de la NASA : convoyeur officiel des futurs astronautes vers la Lune, rien que ça. Mais avant de poser ses roues sur la poussière lunaire, il va falloir maîtriser le remplissage des réservoirs… en plein cosmos. En attendant, Elon Musk rêve déjà d’envoyer une colonie sur Mars pour y organiser des barbecues interstellaires (et, accessoirement, sauver l’humanité).

Comme dirait le boss, mieux vaut rêver d’un avenir où l’on traverse les galaxies plutôt que de compter les débris sur Terre. Et, vu sa détermination à multiplier les tentatives, on peut dire que chez SpaceX, le ciel n’est jamais la limite… c’est plutôt un trampoline : parfois on tombe, mais on rebondit très haut !

Source : Mashable

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