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Credits image : Markus Winkler / Unsplash

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L’intelligence artificielle… lève le coude !

« Quand l’intelligence artificielle fait la pluie et le beau temps dans la Silicon Valley, mieux vaut sortir le parapluie… de billets ! »

L’année 2024 restera incontestablement dans l’histoire de la tech américaine comme celle où les investisseurs ne savaient visiblement plus quoi faire de leur argent. Quarante-neuf startups de l’IA ont levé 100 millions de dollars ou plus, dont certaines à plusieurs reprises et, cerise sur la licorne, sept d’entre elles ont franchi le palier psychologique (et bancaire) du milliard. Si vous trouviez que les levées de fonds avaient tout d’un scénario de science-fiction, préparez-vous : 2025 ne compte même pas lever le pied.

On vous voit venir : « Encore de l’IA ?! » Oui, mais pas n’importe laquelle. Entre chatbots médicaux, moteurs de recherche pour médecins, plateformes d’automatisation immobilière et licornes spécialistes des agents légaux augmentés, il y en a pour tous les goûts (et toutes les poches). Cet écosystème est devenu plus foisonnant qu’un open bar lors d’une conférence de la TechCrunch Disrupt ! Rien qu’en 2025, plusieurs rounds dépassant le milliard ont déjà affolé les compteurs, de quoi donner le tournis même à ChatGPT.

La ruée vers l’or dans l’IA n’est pas près de ralentir, chaque nouveau trimestre dévoilant son lot de licornes fraîchement imprimées (à billets).

Faisons un rapide tour d’horizon : de EliseAI, l’automatisation de la santé et du logement qui s’est offert 250 millions de dollars en août, à Decart, laboratoire de recherche créative IA valorisé à plus de 3 milliards, et sans oublier Fal la plateforme de média génératif, Glean et OpenEvidence, qui réinventent la recherche d’information en entreprise ou pour les soignants. Même le secteur juridique s’en mêle : Harvey et Eudia, des outils IA pour avocats, surfent sur des séries D et E qui font rougir un juge anti-corruption.

Et si vous pensiez que l’IA n’était qu’une question de logiciels, détrompez-vous : le hardware aussi se gave allègrement, avec Lambda, EnCharge AI ou Celestial AI qui captent des montants à trois chiffres pour réinventer les infrastructures de demain, multipliant les clouds IA comme des petits pains. L’écosystème va de l’aide à la rédaction (Turing) jusqu’à la data labellisation (Snorkel AI), en passant par des entreprises qui veulent créer l’intelligence synthétique ultime (Lila Sciences ou Reflection.AI), le tout couronné par de véritables monstres sacrés comme Anthropic et OpenAI qui raflent respectivement 3,5 et… 40 milliards (oui, milliards).

À la lecture de cette frénésie, on se demande parfois si, à défaut de machines pensantes, ce ne sont pas les investisseurs qui perdent la tête. Mais derrière ce feu d’artifice financier, notons que la promesse n’est pas qu’une bulle à la mode : la santé, le droit, la recherche ou même les infrastructures cloud pourraient effectivement en sortir métamorphosés, à condition que la hype ne s’évapore pas plus vite que le cash.

Reste à espérer que dans cette ruée vers l’IA, les promesses soient tenues et que les startups ne transforment pas l’or en plomb. Mais au pire… il y aura toujours une startup pour inventer l’alchimie automatisée ! Après tout, investir dans l’IA, c’est un peu comme demander à une intelligence artificielle d’écrire un article drôle : parfois ça marche, et parfois… c’est juste surréaliste.

Source : Techcrunch

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