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Décollage Immédiat Pour Les VCs : L’Espace Sans Prendre la Fuseée

« On a tous rêvé de décrocher la lune, mais depuis peu, certains veulent littéralement y ouvrir un guichet automatique. »

Oubliez les VCs en blouse blanche, munis de diplômes estampillés « NASA » : la nouvelle génération d’investisseurs part à la conquête de l’espace… sans avoir besoin de comprendre la différence entre un propulseur et un grille-pain ! Katelin Holloway, qui se décrit elle-même comme une « touriste spatiale » du capital-risque, n’a pas hésité une seconde : il y a cinq ans, elle a misé sur Stoke Space, une start-up de fusées réutilisables, sans trop piger le jargon – quitte à se retrouver plus larguée qu’un satellite hors orbite.

Depuis, Holloway s’est découvert une passion pour l’astromining en investissant dans Interlune, un projet un brin fou d’extraction d’hélium-3 lunaire (non, ce n’est pas un nouveau cocktail branché, mais un gaz prisé pour les applications quantiques et médicales). Si certains la prennent pour une rêveuse, elle n’est clairement pas la seule à voir la lune en grand : ces paris fous traduisent une tendance de fond… et un engouement galactique des VCs généralistes pour l’espace.

L’espace n’est plus réservé aux nerds du propulseur : les entrepreneurs du quotidien y trouvent à présent de vrais terrains d’atterrissage… pour leurs idées parfois lunaires.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les investissements dans le spatial ont quadruplé en un an, grimpant à 4,5 milliards de dollars, preuve que l’époque où seules les sociétés de fusées avaient la côte est bel et bien révolue. Merci qui ? Merci SpaceX, dont la démocratisation du lancement low-cost donne des ailes à toute une flotte de start-ups, qui rêvent d’observer la planète, d’assembler des pièces ou de géolocaliser tout ce qui bouge… à des milliers de kilomètres d’altitude.

Mais attention, le moteur de cette ruée vers les étoiles n’est pas purement commercial. À cause des rivalités spatiales – coucou la Chine – investir dans la défense spatiale devient le nouveau gage de sérieux pour tempérer la nervosité naturelle des investisseurs (on adore quand le gouvernement US joue les « clients fidèles »). Quant à l’hélium-3 que vise Interlune, ce gaz rare pourrait aussi servir à la sécurité nationale, genre détecter si un voisin bricole l’arme atomique dans son garage – lunaire, on vous dit !

Un autre ingrédient booste l’attractivité du spatial : l’IA. Entre satellites de Google qui préviennent les incendies et alliance Planet Labs-Anthropic pour transformer la donnée géospatiale en insights géographiques surpuissants, difficile de résister à ce cocktail de science-fiction (sans même avoir besoin de lunettes spéciales). En prime, les investisseurs espèrent désormais des retours sur investissement en moins de 10 ans, là où il fallait auparavant attendre une carrière entière… de cosmonautes retraités.

Il faut aussi reconnaître à Holloway son petit atout… extra-terrestre : derrière son profil de touche-à-tout (ex-prof, ex-Pixar, ex-Reddit), elle rappelle que pour réussir, il faut d’abord savoir constituer une équipe qui gagne, sur Terre ou dans l’espace. À la fin, dit-elle, « une entreprise, c’est… une entreprise : bien gérer des humains reste la clé pour envoyer n’importe quel projet en orbite ».

Alors, bulle financière ou véritable décollage du secteur ? Le spatial, encore peu éprouvé à grande échelle, devra éviter quelques cratères réglementaires ou technologiques. Mais une chose est sûre : les VCs généralistes ont la tête dans les étoiles et prouvent qu’aujourd’hui, pour investir dans l’espace, il n’est plus obligatoire d’être un « rocket scientist »… Un bon sens des affaires suffit – le reste, c’est (sky) business as usual !

Source : Techcrunch

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