« Si Apple croquait vraiment 30% de chaque pomme, le verger serait à sec ! » La guerre des pommes n’est pas prête de tomber dans le panier de l’oubli, surtout quand Y Combinator, le super-jardinier à startups, décide de mettre son grain de sel dans le feuilleton Apple vs. Epic Games. Oui, vous avez bien lu : le célèbre incubateur vient de déposer un « amicus brief » pour faire comprendre à la justice américaine que le “Apple Tax” fait plus de ravages que trois saisons de tempêtes sur les jeunes pousses de la tech.
Mais remontons à la racine du problème. Depuis 2020, Epic Games ferraille en justice contre Apple parce que la firme à la pomme prélève un juteux 30% sur chaque transaction dans l’App Store. Pire encore : quand Epic a voulu signaler à ses joueurs l’existence de moyens de paiement alternatifs, la hache est tombée, tranchant net les applications rebelles. Le juge, lui, avait tenté d’émonder tout ça en ordonnant à Apple d’arrêter sa politique anti-orientation, pour qu’au moins les développeurs puissent indiquer les alternatives.
Réponse d’Apple : « D’accord, mais on garde une partie du gâteau ! » Résultat ? Un nouveau système avec un lien vers le paiement alternatif, mais… une commission légèrement rabotée à 27%. Il n’en fallait pas plus pour relancer la pomme de discorde ; Epic a crié au fruit défendu, accusant Apple de ne pas respecter l’interdiction de jouer les douaniers du paiement. Verdict : nouvel ordre du juge, nouvelle bataille… et un calendrier d’audiences qui doit ressembler au planning d’un verger en pleine récolte.
Les startups n’aiment pas les pommes trop gourmandes, surtout quand elles veulent croquer le marché.
Le dernier rebondissement ? Apple fait appel, et c’est là que YC entre en scène. Dans sa lettre à la justice, l’incubateur clame haut et fort que l’“Apple Tax” agit comme un pesticide qui empêche les idées innovantes de germer. Selon Y Combinator, financer une startup mobile, c’était comme arroser un cactus en Arctique : pas très rentable, ni franchement sûr de voir une fleur pousser.
Mais miracle : avec la dernière décision obligeant Apple à vraiment ouvrir son App Store aux systèmes de paiements alternatifs, YC assure que pour la première fois depuis des lustres, investir dans des applications mobiles a retrouvé le parfum du possible. En d’autres termes, la levée (de fonds) n’a jamais été aussi prometteuse… si la justice tient bon en interdisant à Apple de refermer la clôture.
YC insiste : le « Apple Tax » est un mur de Berlin financier qui écrase l’innovation avant même sa germination. C’est simple, cette commission couperet dissuade la concurrence, tout en engraissant l’arbre déjà le mieux loti de la forêt. Prochain épisode ? C’est pour octobre : préparez vos popcorns et vos pommes, la bataille ne fait que commencer…
Détail piquant : contrairement à ce que certains pensaient, Y Combinator n’est même pas investisseur chez Epic Games, mais la pomme de la discorde a manifestement un goût universel pour les défenseurs de la tech libre et innovante. Morale de l’histoire : la vérité, dans la tech, c’est comme une tarte tatin… elle se savoure en retournant la situation !
Source : Techcrunch




