« Un smartphone dans chaque poche et une hésitation dans chaque décision. » — Voilà comment on pourrait résumer la vie d’un amateur de gadgets en 2025 ! Chez moi, c’est mon mari le champion toutes catégories de la collection de smartphones pliants. Pendant que Monsieur exhibe fièrement son Galaxy Z Flip7 flambant neuf, moi, j’avoue, j’attends toujours d’être *vraiment* convaincue pour craquer. Oui, je suis victime consentante de l’écosystème Apple (ma montre, mon Mac, mon iPhone : à croire qu’ils font des réunions de famille dans mon sac), mais côté fidélité, je garde aussi un pied chez Windows avec mon HP Spectre adoré. La tech, c’est comme les glaces : pourquoi choisir un seul parfum ?
Mais là, boulette : mon pauvre iPhone 13, entre sa batterie qui tousse et son écran capricieux, commence à sentir la retraite. Et surtout, Monsieur ne pourra pas suivre la révolution de l’Apple Intelligence IA si j’insiste à rester dans le passé. Il faut donc se rendre à l’évidence : l’heure du nouvel achat a sonné (en mode « ding », évidemment).
N’allez pas croire que je saute sur la première nouveauté venue. Même si l’idée du tout nouveau iPhone Air, plus grand, plus fin et (presque) abordable, me faisait de l’œil, je me suis vite souvenue que je ne suis ni influenceuse TikTok ni cinéaste d’Hollywood. Pourquoi payer pour de la puissance que je n’utiliserai pas ? À ce stade, mon choix de cœur vacillait dangereusement entre raison et passion… jusqu’à ce que je farfouille dans les fiches techniques.
La nouveauté ne fait pas toujours le bonheur, surtout quand la batterie ne suit pas la cadence !
Car ce que les pubs oublient de préciser : entre l’Air et le 17, le grand gagnant n’est pas celui qu’on croit ! Le 17, avec son autonomie supérieure (30h de vidéo contre 27h, et ce sans batterie externe en supplément), assure pour les longues journées — ou les soirées Netflix interminables. Certes, l’iPhone Air est doté d’un nouveau joujou côté « photo computationnelle », très branché logiciel, qui fera sourire les fans de selfies-réactions (bonjour, SimuCam !), mais il lui manque la grosse artillerie : l’ultra grand-angle Fusion 48 MP du 17. Pour les amateurs d’immortalisation de couchers de soleil, c’est ballot.
Côté puissance, le Air impressionne avec sa puce A19 Pro… ou du moins, c’est ce que l’étiquette laisse croire. Car on découvre en lisant les petites lignes que « Pro », dans le Air, c’est comme la mention « artisanal » dans une boulangerie industrielle : ça vend du rêve mais c’est un peu gonflé (la vraie puce Pro du 17 Pro a un GPU six cœurs contre cinq ici, nuance d’artiste). La seule vraie folie chez l’Air, ce sont les options de stockage jusqu’à 1 To. À condition d’accepter le prix qui, sans s’envoler, plane sacrément.
Conclusion : à moins d’être collectionneur de boîtiers fins ou obsédé par le double selfie, l’iPhone 17 — plus endurant et moins tape-à-l’œil — s’impose comme la valeur sûre du moment. Certains murmurent déjà que l’Air n’est qu’une avant-première avant le grand show du futur iPhone pliant. Si c’est vrai, rendez-vous le jour où Apple nous fera passer de l’Air au… Air Fold ? En attendant, mieux vaut garder les pieds sur iTerre et l’œil sur sa batterie.
Après tout, dans le monde merveilleux du smartphone, mieux vaut choisir la raison plutôt que la tentation… à moins d’avoir un téléphone qui se plie, mais pas sous la pression marketing !
Source : Techcrunch



