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Credits image : Markus Winkler / Unsplash

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Le climat sur le rail… de l’argent !

« Celui qui dit qu’on ne peut pas sauver le monde avec de l’argent n’a clairement jamais essayé d’aller chercher un million pour une centrale écolo ! »

Ah, la fameuse « vallée de la mort »… Non, pas celle avec les cowboys, mais celle que redoutent toutes les startups, et encore plus celles qui ont les pieds dans le climat et la tête dans l’innovation matérielle : la terrible traversée entre les petits tickets du début et les grosses valises de billets pour l’industrialisation. Parce que dans la climate tech, un bon prototype ne s’arrose pas qu’avec des suffrages, mais surtout avec de la fraîche… beaucoup de fraîche !

Or, pour financer une première usine ou centrale, il faut carrément ouvrir la chasse au trésor : on parle facilement de centaines de millions de dollars. Pas étonnant que tant de brillantes idées chauffent en laboratoire, puis refroidissent dès qu’il s’agit de produire en masse.

Un fonds qui veut combler ce « trou noir » pourrait bien changer la donne pour la planète… et pour les startups à court de cash.

Mais, roulements de tambour dans la Silicon Valley, voilà qu’un nouveau fonds veut construire un vrai pont sur ce gouffre financier. L’All Aboard Coalition, c’est son petit nom plein d’optimisme, espère lever 300 millions de dollars pour aider les boîtes écolo à lever à leur tour les 100 ou 200 millions qui manquent pour sortir du désert. Le chef d’orchestre n’est autre que Chris Anderson, ex-directeur de TED Talks (oui, celui qui fait applaudir des idées partout dans le monde), bien décidé à faire applaudir aussi les investisseurs autour de la même table.

Mais ne nous y trompons pas : ces 300 millions, c’est du starter, pas du plat principal. Le pouvoir du fonds, c’est surtout son carnet d’adresses ! Avec un line-up impressionnant d’investisseurs climat (Breakthrough Energy Ventures, Clean Energy Ventures, Khosla, et j’en passe), le but est de donner un signal de confiance à tous les gros poissons de la finance. En mode : « On y croit, alors suivez le wagon ! ».

All Aboard ne finance pas directement des projets ni ne fait dans le prêt à rembourser. Ici, on parle de prise de participation (actions ou equity convertible) et on est donc plutôt sur du venture capital frétillant. Bonus espiègle : tous les membres n’ont même pas à investir pour siéger dans la coalition. Mais attention, si le fonds rêve d’être le « Sequoia du climat », il va falloir séduire des investisseurs un brin plus généralistes que la bande des convaincus actuels. Parce que croyez-le ou non, bâtir la prochaine licorne verte, ça coûte (beaucoup) plus de 300 millions !

Alors, la prochaine fois qu’on vous parle de « traversée du désert » pour une startup, demandez-lui plutôt si elle a son billet… All Aboard ! Ça promet un sacré train… de financements !

Source : Techcrunch

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