woman holding sword statue during daytime

Credits image : Tingey Injury Law Firm / Unsplash

BlockchainIntelligence ArtificielleTechnologie
0

OpenAI : la Silicon Vallée contre-attaque… ou déménage ?

« Il n’y a que deux choses certaines dans la vie : la mort et… les surprises juridiques en Californie ! » Si OpenAI pensait que percer dans l’intelligence artificielle c’était surtout des lignes de code et quelques neurones artificiels, elle découvre que la bataille la plus ardue se joue peut-être dans les couloirs des administrations américaines. La licorne de la Silicon Valley, créatrice de ChatGPT, se verrait-elle bientôt contrainte d’aller chercher un nouveau port d’attache en dehors de la Californie, repaire légendaire de la tech ?

La raison de ce soudain désir de déménagement ? Une querelle qui sent bon la paperasserie et le café réchauffé des réunions : OpenAI souhaite changer de statut et passer de « non-profit » à « for-profit ». Mais c’est sans compter sur le procureur général de Californie, qui s’est soudain senti très concerné par la question. Soupçonnant que cette métamorphose puisse enfreindre le droit californien sur les trusts caritatifs, il sort la loupe, interroge, enquête… et bloque, évidemment.

Comme si cela ne suffisait pas, OpenAI, entourée d’une armée de financements (19 milliards de dollars, tout de même !), voit s’avancer une coalition bigarrée d’ennemis. Entre philanthropes inquiets, syndicats vigilants, associations aux aguets, et même le rival Meta qui vient jouer les trouble-fêtes, ça commence à sentir le piège grandeur nature. Si la transformation n’aboutit pas, les investisseurs pourraient bien filer à l’anglaise, laissant la startup dans une panique algorithmique. Oups.

Cette saga nous rappelle qu’en Californie, l’or n’est pas toujours celui que l’on croit – parfois, ce sont juste des papiers bien dorés.

Imaginer OpenAI plier bagage, c’est un peu comme imaginer un surfeur pro quitter la plage pour s’installer en montagne : improbable. Surtout que Sam Altman, le grand manitou, est plus enraciné à San Francisco qu’un séquoia centenaire. Quatre maisons dans la ville, une villa à Napa, et même un passage dans l’équipe de transition du maire — Sam, c’est un peu le voisin californien idéal, version haut-parleur connecté. Déménager, oui, mais avec l’équipe d’ingénieurs et de chercheurs déjà bien casés dans les bureaux de SF ? Bon courage pour faire ses cartons numériques…

Malgré tout ce tumulte, OpenAI continue de jouer la carte du dialogue avec les autorités californiennes, mais aussi celles du Delaware (parce qu’un brin d’exotisme juridique, ça ne fait jamais de mal). Et pendant que les avocats phosphorent, la vraie course continue : dénicher les meilleurs talents AI, éviter que la concurrence ne vienne hacker leur pool de cerveaux, et répondre aux attentes phénoménales générées par ChatGPT et consorts. Bref, la révolution de l’intelligence artificielle n’attend personne… pas même les fonctionnaires.

Alors, OpenAI pliera-t-elle sous la pression ou continuera-t-elle à prouver qu’avec un bon algorithme, rien n’est impossible — même survivre aux méandres administratifs de la plus grande usine à startups du monde ? Une seule certitude : à défaut de stabilité fiscale, OpenAI n’a vraiment pas fini de nous donner matière à philosopher… et à rigoler un peu.

On dit souvent que la Californie, c’est l’état doré. Mais pour OpenAI, c’est plutôt l’état… d’alerte !

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.