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Credits image : Marija Zaric / Unsplash

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Abonnements sous tension : Google presse la presse

« Un abonnement à la presse est comme un café du matin : on peut essayer de s’en passer, mais on finit vite par le regretter… sauf si on est Google, apparemment ! »

Dans un monde où l’intelligence artificielle pioche plus vite dans les actus que votre collègue dans la boîte à donuts du bureau, Google, géant du web et champion de la coupe budgétaire 2025, vient d’annoncer la fin de son abonnement au Financial Times pour ses employés – et ce n’est pas le seul titre sacrifié. Pourtant, côté finances, Alphabet rayonne plus fort qu’un écran OLED, avec 96,4 milliards de dollars récoltés au dernier trimestre. Les économies de bouts de chandelle ont parfois le goût d’un cappuccino sans mousse : décevant, et surtout, un peu mesquin.

Mais alors, pourquoi Google serre-t-il la ceinture au point de couper les actu-cordons ? Si l’on en croit les chiffres, la firme a déjà licencié 35 % de ses managers « Taille XS » (ceux ayant trois collaborateurs ou moins) et lancé des plans de départs volontaires à tous les étages. Officiellement, Google invoque « la chasse au gaspi », même si, en off, certains imaginent que c’est aussi un moyen de s’attaquer aux relations, déjà bien tendues, avec les éditeurs de presse, dont le trafic a dévissé plus vite que la patience d’un abonné devant un paywall.

Au rayon presse, il semble que Google préfère picorer à l’œil que payer l’addition.

La faute – ou l’excuse, selon le camp choisi – serait à chercher du côté des fameux « AI Overviews » made in Google. En clair : les recherches sont désormais résumées façon synthèse express par IA, ce qui réduit (largement) les clics vers les médias. Pew Research a même sorti son meilleur tableau Excel : jusqu’à 69 % de lecteurs en moins qui filent vers les sites d’actu. Pour certains, c’est la descente aux enfers ; CNN, Business Insider et HuffPost affichent des chutes de 30 à 40 %. On en connaît qui vont regretter le bon vieux référencement naturel !

Google proteste, la main sur le cœur de son algorithme : non, la firme n’a pas tourné le dos à ses « partenaires journalistes ». Il y aurait même plus de 2 800 accords signés dans le monde… On a presque envie d’applaudir, mais la comparaison avec OpenAI, qui achète des licences de contenu à la pelle (Financial Times, News Corp, etc.), laisse un arrière-goût de mesquinerie chez Google, qui, lui, s’offre tout juste un abonnement Reddit à 60 millions la ligne de code.

En coulisses, la tension monte. La presse accuse Google de jouer au « mauvais élève », voire de surfer sur la ligne jaune du plagiat (« copier, ce n’est pas payer »). La guéguerre des bots bat son plein – ceux du Search invitent désormais leurs cousins IA à la fête – et les éditeurs hurlent à l’arnaque : « Tu prends mon contenu, tu construis ton moteur, mais tu oublies la promesse : m’envoyer du monde en échange ! »

Pour ne rien arranger, le débat sur l’entraînement des IA se complexifie. Oui, les éditeurs peuvent désormais interdire à Google Bard et compagnie d’aspirer leurs infos tout en restant en haut des résultats, mais peu ont saisi la nuance. Et côté trafics, l’édition 2025 de la presse sur Google ressemble dangereusement au triangle des Bermudes : tout y disparaît, surtout les visiteurs !

Un petit conseil à Mountain View : à force de résumer le monde en un clic et de se serrer la ceinture sur les abonnements, Google risque de prendre de mauvaises habitudes… et, qui sait, de finir par résumer lui-même son budget presse à zéro. Après tout, qui coupe la presse s’expose… aux coupures de presse !

Source : Techcrunch

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