“Pourquoi ne jamais jouer à cache-cache avec internet ? Parce qu’il finit toujours par vous retrouver !” Avec la cyberattaque qui a frappé Collins Aerospace ce week-end, il semblerait que certaines technologies aériennes auraient bien aimé rester invisibles…
À tous les passagers coincés à Heathrow, Berlin ou Bruxelles, l’attente interminable n’était pas seulement due au mauvais temps ou au trop-plein de valises : c’est la technologie elle-même qui a fait grève ! Collins Aerospace, cette entreprise qui équipe (presque discrètement) les guichets d’enregistrement des aéroports, a été la victime d’un “incident cybernétique”. Résultat, retour à l’âge de pierre — ou devrais-je dire, au stylo-bic et papier — pour enregistrer les bagages ! De quoi donner un mal de crâne à plus d’un agent d’accueil… et à quelques passagers en manque de café.
D’après Flightradar24, Heathrow a offert un show inédit dimanche matin : plus de 130 vols retardés (20 minutes ou plus), et 13 carrément annulés la veille. Les files d’attente serpentaient à n’en plus finir, et certains voyageurs ont sérieusement dû envisager de lire tout “Guerre et Paix” avant d’arriver à la porte d’embarquement. Il fallait bien occuper le temps avant de s’envoler vers d’autres horizons, n’est-ce pas ?
Un bug à l’aéroport, et tout le trafic prend racine comme un vieux chêne.
L’aéroport d’Heathrow, toujours très élégant malgré la pagaille, a pris la parole sur les réseaux sociaux pour rassurer la clientèle… et probablement aussi ses propres équipes. L’essentiel du message : “On bosse dur, on fait tout pour réparer, désolé pour la patience mise à l’épreuve, mais la majorité des vols décollent bien.” Ouf, tout n’était pas cloué au sol ! Comme quoi, il faut croire qu’une bonne communication sauve toujours la face, même quand les fichiers Excel refusent obstinément de s’ouvrir.
La consigne du jour pour les globe-trotteurs en herbe ? Arriver tôt, très tôt. Entre deux cafés et une part de cheesecake hors de prix, mieux valait prévoir deux heures d’avance pour les petits trajets, trois pour les longs courrier. Bref, le week-end a vite pris des allures de marathon entre badges et bagages, et la patience fut vraiment la meilleure valise à emporter.
Comme quoi, on oublie souvent que derrière la magie des panneaux d’affichage lumineux et l’efficacité apparente des aéroports européens, quelques lignes de code suffisent à tout faire basculer dans le grand bazar. Ce bug, ce n’était peut-être qu’une brise, mais il a soufflé fort sur toute l’organisation du voyage, rappelant à tous que dans un monde hyperconnecté, la déconnexion fait mal.
En somme, entre files d’attente interminables, passes d’embarquement griffonnées à la main, et agents débordés, ce fut un week-end où “Fly mode” rimait un peu trop avec “Error mode”. Mais rassurez-vous, l’aérien saura rebondir : ce n’était qu’une petite coupure… histoire d’atterrir un peu sur Terre avant de repartir dans les nuages !
Source : Techcrunch




