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Credits image : Badreddine Farhi / Unsplash

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Robinhood : Startup, pas tarte ?

« Investir dans les startups, c’est comme chercher le ticket d’or dans une boite de céréales : il y a beaucoup de miettes, mais un seul grand gagnant ! »

Robinhood, la célèbre plateforme qui a déjà bouleversé Wall Street depuis votre canapé, revient avec une nouvelle idée pour agiter votre portefeuille (pas celui en cuir, l’autre). Le géant du courtage vient de déposer une demande auprès du gendarme boursier américain pour lancer un fonds gigantesque et public, sobrement nommé “Robinhood Ventures Fund I”. Le pitch ? Permettre à monsieur et madame Tout-le-monde de miser sur toutes les jeunes pousses de la tech… avant même qu’elles n’arrivent en bourse. Oui, vous avez bien lu, devenir le “petit” investisseur dans les (potentiels) futurs OpenAI ou SpaceX.

Mais, en bon Robin des Bois de la finance, Robinhood joue pour l’instant la carte du mystère. Le document officiel est public, mais il manque encore toute la petite cuisine (combien de parts seront sur la table, les frais de gestion, la liste précise des pépites à l’étude…). On sait juste que Robinhood vise des secteurs à la mode comme l’IA, la défense, la fintech ou encore la robotique et les logiciels au sens large. Pour l’instant, c’est un peu comme regarder une bande-annonce du prochain Marvel : ça donne envie, mais on ne sait pas encore qui sera le super-vilain du film (ou le super-investissement du fonds).

En finance, ce qu’on promet n’est pas toujours ce qu’on encaisse réellement.

Robinhood n’a pas peur de sortir les grands mots : selon eux, le ban et l’arrière-ban des investisseurs particuliers se font toujours doubler par les gros bonnets de la Silicon Valley. Et ils n’ont pas tout à fait tort. Les “accrédités” (comprendre : les fortunés) peuvent déjà participer via des plateformes dédiées et des fonds spécialisés. Pour le commun des mortels ? Pas grand-chose à part quelques initiatives, comme le ARK Venture Fund de Cathie Wood qui, lui, permet de parier quelques euros dans des géants privés… mais là aussi, mieux vaut lire la notice en petits caractères !

Et si on a une impression de déjà-vu, ce n’est pas pour rien. Cette année, Robinhood a lancé des “actions tokenisées” (guillemets de rigueur) dans l’UE, promettant de donner accès aux parts d’OpenAI grâce à des jetons, façon Monopoly. Sauf qu’en réalité… surprise ! Les acheteurs n’avaient aucun droit réel dans OpenAI. C’était comme acheter une photo d’une villa à Los Angeles en pensant pouvoir y organiser une pool-party. OpenAI n’a d’ailleurs pas manqué de le faire savoir.

Avec ce nouveau fonds, Robinhood revient à un modèle plus classique et moins “crypto-casu”, façon fonds commun de placement. Mais boucler la boucle et rendre enfin le projet concret, c’est encore “TBD” – c’est-à-dire “To Be Discovered”, pour les fans de suspense. Robinhood reste pour l’instant muet comme une porte de coffre-fort (période de silence réglementaire oblige).

Reste à voir si cette fois, la flèche de Robinhood atteindra la cible des investisseurs particuliers… ou finira son vol dans le grand bois (de la finance) des rêves brisés. Au royaume de la tech, tout ce qui brille n’est pas (forcément) une licorne.

Car en Bourse comme au Moyen-Âge, mieux vaut s’armer de vigilance : on n’a jamais vu Robin des Bois distribuer des gains… sans prendre quelques frais aux passants !

Source : Techcrunch

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