Abstract, colorful, pixelated digital art.

Credits image : Logan Voss / Unsplash

SmartphonesSociétéTechnologie
0

Spotify est-il en retard dans la bataille du son sans perte ?

Pourquoi Spotify a-t-il laissé filer autant de temps avant d’offrir à ses utilisateurs ce que ses concurrents proposent déjà depuis des années : un streaming musical en qualité sans perte ? Alors que la promesse d’un son “HiFi” reste dans l’air depuis 2021, pourquoi cette attente interminable au détriment des audiophiles exigeants ?

Derrière l’image dynamique de Spotify, les discussions sur l’arrivée d’un abonnement haut de gamme proposant de l’audio sans perte (FLAC jusqu’à 24 bits/44.1 kHz) semblaient tourner en rond. Les premiers indices de cette fonction datent d’il y a plus de trois ans. Pourquoi la plateforme suédoise a-t-elle autant tergiversé, alors que ses rivaux comme Apple Music et Amazon Music ont pris une nette avance en lançant leurs offres “lossless” dès 2021 ou 2019 ? Un retard que beaucoup attribuent à des questions de licences et de négociations tendues avec l’industrie musicale. Mais n’y a-t-il pas d’autres raisons, moins visibles, derrière ce délai ?

Aujourd’hui, la promesse est enfin tenue. Dans plus de 50 pays, Spotify commence le déploiement d’un streaming en qualité CD pour ses abonnés payants. Les utilisateurs australiens, américains, japonais ou encore allemands peuvent d’ores et déjà activer ce mode via leurs réglages, mais attention : chaque appareil connecté demande une activation manuelle. Est-ce un détail technique ou une stratégie volontaire pour limiter l’adoption ?

Spotify arrive tardivement dans la course au streaming audio sans perte, alors que ses concurrents occupent déjà le terrain.

L’entreprise affirme que “presque tous” les titres de ses 100 millions de chansons seront concernés, mais des exceptions demeurent. Comment expliquer ce manque d’exhaustivité ? De plus, la lecture en qualité supérieure suppose des fichiers beaucoup plus lourds, ce qui force Spotify à afficher la consommation de données à ses utilisateurs. Or, la vraie limitation technique n’est-elle pas ailleurs ? Impossible d’exploiter pleinement cette qualité sur du Bluetooth classique, réseau trop restrictif. Seuls quelques équipements connectés en Wi-Fi – via Spotify Connect chez Bose, Yamaha ou Bluesound – permettront vraiment d’en profiter.

Ce positionnement tardif fragilise-t-il Spotify face à une clientèle de plus en plus informée ? Apple a intégré le lossless sans surcoût, tandis qu’Amazon a abaissé ses tarifs pour démocratiser l’audio HD. Spotify, de son côté, a longtemps évoqué – sans jamais confirmer – la création d’un abonnement “Supremium” probablement plus onéreux : pourquoi ce flou sur la stratégie tarifaire ?

Alors que la dynamique concurrentielle impose l’innovation constante, la question se pose : Spotify pourra-t-il encore rattraper le temps perdu et convaincre les amateurs de son exigeants qui, depuis longtemps, se sont tournés vers la concurrence ? Ou s’agit-il simplement d’une réponse tardive – mais nécessaire – pour rester pertinent avant d’être débordé ?

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.