De l'univers à l'UI : entre trou noir, nuage électrique et super-app sœur Anne

Illustration originale : Evan Iragatie / Flux

Edito
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De l’univers à l’UI : entre trou noir, nuage électrique et super-app sœur Anne

Des trous noirs surprises du cosmos à l’alliance musclée entre OpenAI et Oracle, en passant par les stratégies tentaculaires de inDrive et les déboires épiques de TheTruthSpy, la tech tisse une tapisserie où la science-fiction n’a rien à envier à la réalité. Au sommet de cette broderie, WhatsApp — jadis messagerie triviale, aujourd’hui repaire d’IA capable de transformer nos égarements SMS en pamphlets littéraires sur fond de confidentialité cryptée. Est-ce que l’univers, l’intelligence artificielle et la vie privée seraient-ils engagés dans une même valse algorithmique dont personne ne connaît vraiment la mesure ?

Regardons le ciel pour commencer. Voilà que même les galaxies se déguisent, tentant de tromper les télescopes comme les spammeurs trompent l’antivirus : les “étoiles trous noirs” resplendissent là où l’on n’attendait qu’une petite poussière stellaire domestique. Mais, avec la même habileté qu’un développeur de spyware, l’univers brouille les pistes, camouflant l’hybride sous des cocons inattendus. Pendant que les astronomes s’arrachent la frange, les big techs, elles, orchestrent leur propre manipulation du réel, cette fois dans le nuage. Car dans le monde matériel de l’IA, ce n’est plus la formation d’étoiles qui compte, mais le déploiement galactique de serveurs, les deals XXL, et la course effrénée au watt, un pied dans la tech, l’autre dans la centrale nucléaire.

Et justement, le calcul distribué n’est plus qu’une question de puissance brute, il devient art de guerre. Qui contrôle les flux énergétiques — ou les flux de données — dicte la règle du jeu. Ce n’est pas une surprise : tout comme l’univers cache ses secrets sous des kilomètres de gaz incandescent, la tech dissimule son opacité derrière des apps omniscientes. Super-apps, spyware, ou assistants littéraires embarqués, la centralisation devient le Saint Graal… jusqu’à l’absurde. Qu’inDrive propose de régler notre quotidien du métro au frigo n’a rien d’un hasard : après tout, toute galaxie rêve de devenir centre de l’univers, quitte à oublier que la collision avec les réalités sociales fait souvent autant de dégâts qu’une rencontre de trous noirs dans la Voie lactée.

La technologie moderne ne rêve que de centralité, tout en flirtant dangereusement avec la répétition aveugle de ses propres failles.

D’un côté, le spyware qui se propage sous mille identités malgré les scandales, expose la faiblesse structurelle d’un écosystème où le rebranding prévaut sur la réparation, et où l’éthique s’évapore dans la stratosphère algorithmique. De l’autre, les plateformes qui veulent tout pour elles — de la mobilité à la microfinance — avancent à coup d’optimisation AI-powered, tout en esquivant la diversité des terrains de jeu. La tentation de remettre nos communications les plus intimes à une IA dans WhatsApp n’est que le pinacle de ce paradoxe moderne : plus on concentre le pouvoir, plus la promesse d’inclusion universelle sonne creux — ou finit, comme le cloud, par dépendre d’un simple câble d’alimentation.

Sous cette convergence cosmique technologico-économique, un constat s’impose : qu’il s’agisse de trous noirs facétieux, de clouds énergivores, de super-apps gloutonnes ou d’espions numériques caméléons, la tech moderne réinvente inlassablement la roue — souvent au prix de la complexité, parfois au détriment de la confiance. Peut-être est-il temps de se demander si la grande danse numérique n’a pas besoin d’un peu plus de friction, un clin d’œil au chaos créatif qui anime l’univers lui-même. Pendant que les galaxies naissent et meurent sous l’œil d’un télescope et que nos messages sont revisités à la sauce GPT, qui tient réellement la lumière — et pour combien de temps ?

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