« L’IA n’en finit plus de faire des vagues… et maintenant, elle veut aussi vous faire danser. »
Chez YouTube, on ne se contente plus de regarder les vidéos des autres : on veut que ce soit l’IA qui les fasse pour nous, et pas question de couper le son ! Lors de son événement « Made on YouTube », la plateforme a sorti la grosse artillerie (numérique) pour contenter les créateurs de Shorts en mal d’inspiration – ou, avouons-le, juste un peu paresseux. Son arme secrète du moment ? Veo 3 Fast, une IA sur-vitaminée capable de transformer texte en vidéo à une vitesse éclair, et, hallelujah, à 480p avec le son !
Mais attendez, ce n’est que la bande-annonce : grâce à la magie noire – pardon, la technologie de Google – il devient possible de prendre la choré d’une vidéo et de la greffer sur une photo, genre statue grecque qui se met soudain au twerk. Oui, oui, vous avez bien lu. Vous pouvez même faire passer vos vidéos du style « on a filmé ça en 2005 avec un Nokia » à du pop art éclatant ou du minimalisme façon origami. Besoin d’un chien en monocycle ? C’est à portée de clic, il suffit de le demander à la machine.
YouTube ne veut pas remplacer les créateurs, mais leur offrir une boîte à outils survoltée pour réinventer la créativité “à la sauce IA”.
Et la nouveauté la plus accrocheuse : la possibilité de métamorphoser un extrait audio banal (le classique « Oh non, c’est reparti ! ») en véritable tube clubbing grâce à la fonction Speech to Song. Gonflé à l’IA Lyria 2 de Google, cet outil promet de transformer vos bêtises de famille ou de potes en hymnes à la cool, voire en son de l’été. « Chill », « ambiance dancefloor », tout est possible… ou presque.
La cerise sur le gâteau digital, c’est la fonctionnalité « Edit with AI » : confiez à l’algorithme vos rushs qui traînent, et il se charge de concocter un brouillon, en enchaînant musiques, transitions et même une voix-off (oui, dans plusieurs langues !). Les créateurs verront-ils là un meilleur assistant qu’un stagiaire en montage fatigué ? Rien n’est moins sûr… mais disons que ça promet pas mal de perles – ou de sacrés bêtisiers.
Pour l’instant, seules les stars américaines, anglaises, canadiennes, australiennes et néo-zélandaises (sans oublier les VPN rusés) peuvent goûter à ce cocktail technologique. Mais YouTube promet d’étendre le terrain de jeu rapidement. Bref, que vous soyez Picasso du montage ou juste roi de la pose chelou, l’IA de YouTube cherche à mettre la création à portée de tous – et surtout, d’ajouter une dose de délire à la viralité.
On le sait : dès que tout le monde pourra générer un remix en dansant la macarena façon origami sur la tête d’un lama, Internet ne sera plus jamais tout à fait pareil. Ou peut-être que si… après tout, plus ça change, plus c’est bizarre – et c’est pour ça qu’on adore YouTube.
En tout cas, avec ces outils, gageons que bientôt, ce ne seront plus les vidéos qui deviendront virales… mais les IA elles-mêmes qui choperont une bonne grippe. 🤧
Source : Techcrunch
