white and blue airliner parked on port

Credits image : Eduardo Cano Photo Co. / Unsplash

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Waymo peut-il conquérir les aéroports californiens et révolutionner la mobilité urbaine ?

Waymo va-t-il enfin réussir à conquérir les aéroports californiens, un rêve longtemps poursuivi mais semé d’embûches réglementaires et de rivalités locales ? Comment cette étape à l’aéroport international de San Jose pourrait-elle redéfinir l’avenir de la mobilité autonome ? Voilà les questions qui agitent les coulisses de la tech après l’annonce, jeudi, du lancement prochain des premiers tests de robotaxis Waymo à l’aéroport Mineta de San Jose, avec le début des trajets commerciaux promis d’ici la fin de l’année.

Pourquoi cet aéroport est-il une percée décisive ? Depuis des années, Waymo tente de placer ses véhicules autonomes dans les hubs aéroportuaires de la Silicon Valley, souvent contre l’avis des autorités sceptiques. On se souvient du refus catégorique de l’aéroport de San Francisco en 2023, alors que Waymo poussait pour y déployer son service. Quelles frictions ont mené à ce rejet ? Peut-être la peur d’une perte de contrôle sur le trafic local ou une défiance persistante envers la fiabilité des robotaxis.

Mais la donne semble changer. En 2024, un premier feu vert a permis à Waymo d’entamer le « mapping » manuel à SFO – une étape modeste mais indispensable pour une prochaine autorisation commerciale. Phoenix, elle, a déjà sauté le pas : la société y propose des trajets sans conducteur à l’aéroport Sky Harbor, avec un service étendu 24h/24 et des centaines de milliers de déplacements enregistrés. Le succès est-il en passe de faire tomber les dernières résistances californiennes ?

L’irrésistible avancée de Waymo remet en question l’adaptabilité des villes face à l’autonomie.

Face à l’expansion rapide de son parc, Waymo accélère la cadence : plus de 2 000 voitures circulent désormais à travers les Etats-Unis, et la société s’est solidement ancrée sur la côte Ouest, à Los Angeles, Phoenix, Austin et même Atlanta. Quel est le prochain terrain de jeu ? Cette semaine, des annonces d’extension à Denver et Seattle ont vu le jour, tandis que Dallas, Miami et Washington DC attendent leur tour. New York, capitale des embouteillages, autorisera-t-elle les tests de véhicules sans conducteur prochainement ?

Les ambitions nationales de Waymo suscitent l’admiration autant que l’inquiétude : la mobilité urbaine est-elle prête à absorber une flotte croissante de voitures autonomes ? Les autorités, jusque-là prudentes, devront-elles revoir leurs priorités pour ne pas freiner l’innovation ? En toile de fond, une question se pose sur le modèle économique de ces nouveaux acteurs : l’aéroport, point névralgique du transport, deviendra-t-il la tête de pont pour imposer la voiture autonome auprès du grand public ?

Mais la confiance suivra-t-elle ? Si Phoenix fait figure de laboratoire, rien ne garantit que les autres villes suivront, confrontées à leurs propres enjeux législatifs et de sécurité. Entre technologie de pointe et défis urbains, qui prendra le volant de cette révolution, la machine ou la société ? Jusqu’où peut réellement aller Waymo avant de se heurter aux limites politiques, réglementaires et sociétales ?

Source : Techcrunch

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